mercredi 28 novembre 2007

Brassage, mixage, malaxage, pétrissage ...

Brassage, mixage, malaxage, pétrissage ou simplement cohabitation ? J’ai retourné le problème dans tous les sens possibles (selon moi) sans trouver le bien-fondé de l’utilisation de tous ces termes d’actions appliqués à l’armée congolaise.
Donc, si je comprends bien ou si j’ai bien compris : FARDC est une armée sans limitation du nombre des troupes engagés. On en rajoute tous les jours selon les événements, le bon vouloir des seigneurs de la guerre (terme à la mode) qui se rendent ou qui se déclare subitement amoureux de servir la patrie au sein de l’armée nationale qu’ils avaient auparavant combattus.
La bonne volonté équivaut-elle à la solution idéale ? Un bandit de grand chemin, un truand, un assassin, un loubard, restera ce qu’il est même sous un uniforme officiel. A la limite, l’uniforme lui procure une impunité nouvelle par rapport à son passé et la mémoire de ses victimes jetée à la poubelle de l’histoire : elles n’avaient qu’à ne pas se trouver au mauvais endroit (C’est selon).
Nous avons tous vus les images d’un général dansant avec celui qu’il était censé arrêter parce qu’il venait de conclure un accord de mixage. Quid à ce jour de l’effet de cette danse ? Le dissident n’a jamais mis ses bottillons dans un centre quelconque (Même ouvert ou de tri).
L’autre, qui connaît tout en tout, a dit : Qui a bu boira. Et un petit malin de rajouter : chasser le naturel, il reviendra au galop.
C’est ainsi que nous vivons au rythme des « cesser les feux » qui sont dénoncés par les mêmes personnes qui les décrètent. La grosse nouveauté de l’affaire, c’est que les candidats militaires ont le droit de choisir où ils seront stationnés : pas question de les envoyer quelque part sans leurs accords. Ce n’est plus l’Etat-major qui décide mais le soldat. Si vous n’êtes pas d’accord, il commence une rébellion. Et pour le calmer, il sera nommé colonel (au minimum !) général-major (Au pire des cas !) sans aucune formation militaire adéquate.
Ceux qui ont suivi sur TV5 le documentaire de la formation des FARDC donnée à Kisangani (Par les français et les belges) se rappellent sûrement du capitaine congolais qui voyait le NORD partout en se grattant la tête. Est-ce de sa faute ? C’était un mixé c'est-à-dire un civil en arme intégré dans l’armée sans être passé par une formation militaire. (Vous comprenez ?)
Le jour où son chef lui intimera l’ordre de traquer l’ennemi à l’EST, ira-t-il dans la bonne direction ?
C’est comme cela que l’on s’est retrouvé en Belgique avec des militaires congolais qui étaient venu soi-disant pour une formation accélérée (1 mois au nord!) qui ont préféré prendre la clé des champs au grand dam du ministre de la défense belge qui en était l’organisateur en toute bonne foi voulant faire du bien au sud. Croyez-moi, ils avaient pesé le pour et le contre avec pour résultat : la poudre d’escampette au lieu de courir dans la boue du nord sous une froide pluie.
Les descendants de Nzinga Nkuvu ne sont pas à un paradoxe près, n’a-t-on pas vu un ministre budgétiser 2 millions de $ pour déplacer le Zoo de Kinshasa à N’sele alors que l’hôpital Mama Yemo qui est devenu un mouroir manquant des moyens est juste à coté et n’a pas 100.000$?
Un bon moyen de promotion dans la vie : une petite rébellion sur Internet (Il y a moins de risque à part les virus informatique) et vous finirez Maréchal : ni plus ni moins ! Essayez …
@+ à http://www.lefouineur.info/ dit le fouineur