mardi 31 août 2010

2011 : Revoici le grand cirque

Il est facile d’installer une dictature par la violence et l’intimidation via une poignée de fidèles arrosés. Installer la démocratie, quant à elle, est plus lente, plus ambiguë, plus complexe et plus difficile. Mais elle est préférable à tout autre forme de gouvernance pour l’humain, quelque soit sa couleur.
C’est dans cette période complexe qu’est englué le pays de Simon Kimbangu, si il y est vraiment : Apprendre la démocratie ! Cette démarche qui implique le respect des textes, des délais, de la liberté des autres là où s’arrête la nôtre et certaines autres petites bonnes choses inconnues des congolais.

Nous avons entendu l’annonce confirmant la tenue des élections en 2011. Comme d’habitude, l’opposition arrive en ordre dispersé : Tshisekedi, Kashala, Kiakamwa ( ?) Djamba Yohé, et d’autres nouveaux se sont déjà annoncés. Ladite opposition ne se rend même pas compte qu’autant il y aura des candidats, par autant il faudra diviser les voix des électeurs. C’est purement mathématique. Mais la soif du pouvoir les tenaillant, je crois qu’il faudra faire avec et en supporter la conséquence logique c.à.d la défaite. Il n’y aura pas d’autre issue. Depuis 2006, cette opposition n’a pas été capable de se choisir un porte-parole, par quelle magie pourra-t-elle s’entendre ? Apparemment la leçon du 32 contre 1 n’a pas porté. Présenter deux candidats sera déjà un de trop, qu’il soit de l’UN (Union pour la nation), de l’USA (Union sacré pour l’alternance) ou de quelque part. Un seul bon devrait suffire.

Pourquoi ne pas organiser les primaires de l’opposition et ne sortir qu’un seul et unique candidat à opposer à Kabila ? Ce sera un bon moyen pour éviter la dispersion des voix. L’organiser et surtout d’en accepter le verdict sera déjà faire preuve de maturité politique. Mais je rêve éveillé, je ne vois pas qui acceptera de s’effacer au profit du vainqueur. Le respect des urnes est encore à l’apprentissage chez les descendants de Nzinga Nkuvu. Le MLC l’a essayé pour le gouvernorat de Mbandaka, mais il s’est retrouvé avec presque tous les perdants comme candidats indépendants dixit Jean-Louis Mbusa. Mieux vaut en rire.
L’erreur n°1 des anti-Kabila est de l’avoir minimisé. Rien que ça. Ils ont cru qu’en criant sur le Net qu’il doit partir, cela allait se faire par la foi. Or c’est depuis avant 2006 qu’ils sont dans une attente foireuse, il est toujours là. Le petit Joseph a grandi, beaucoup grandi. Et bien plus, il a appris et a beaucoup appris. Au lieu d’installer ses pénates quelque part dans le Katanga, il a préféré rester vers Kwamouth. Ce que beaucoup n’avait pas prévu. Il a osé des bains de foules à pied en plein Ndjili et d’autres quartiers de Kinshasa. Là où on le disait mal aimé. Il a su s’entourer et il n’est pas dans l’intérêt de beaucoup que Joseph tombe aujourd’hui. Que deviendront-ils ?

Voici l’état des lieux :
-Pour Joseph Kabila, président sortant, il est annoncé candidat unique du PPRD (Pas de l’AMP qui est une alliance de circonstance).
-Pour l’AMP, chacun devra faire ses preuves et démontrer qu’il a une base électorale sur laquelle des alliances pourront se nouer s’il y a un 2ème tour. En cas de victoire de Kabila au 1er tour, ils deviendront tous inutiles. Il y a suffisamment des gourmands au sein du PPRD pour qu’il faille encore partager. L’occasion est ainsi donnée aux Endundo, Kamitatu, Bahati, etc… de montrer leurs poids politiques en donnant libre cours à ce qu’ils ont voulu créer au sein de l’AMP.
-Pour l’opposition « il doit partir », les choses sont claires : Ils tous candidats à la succession du Raïs (Qui n’a pas dit qu’il partait !). Il y a trop longtemps que certains ont vu le pouvoir de près (D’autres jamais !), le « ni tour yetu sasa » doit s’appliquer pour eux. Ils bavent quand ils voient les kabilistes rouler carrosse bling-bling : 4X4, Cayenne, Infinity, etc. Certains vont jusqu’à considérer tous les kabilistes comme katangais alors qu’ils ne le sont pas tous. Comme si être du Katanga ou de l’Equateur était une maladie. Oubliant en cela que l’opposant Lunda Bululu (UN) est katangais. Y a-t-il erreur ? Cela promet.

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mardi 17 août 2010

Hôpital La miséricorde : Œuvre de coeur

Les 4 bâtiments de l'hôpital La Miséricorde

Au hasard de mes fouines, qu’elle ne fut mon effarement d’apprendre qu’une église de Bruxelles fréquentée en grande partie par des congolais de tout bord construit un hôpital à Kinshasa. Précisément à Kinkole dans la commune de N’sele.
Un hôpital ? Un vrai ? La chose est tellement rare dans le privé congolais qu’elle mérite d’être soulignée et diffusée.
En ces temps troublés et difficiles, j’ai pris la mauvaise habitude de ne parler que de ce qui ne vas pas, oubliant en cela de fouiner pour dénicher quelques gouttes de fraîcheur pouvant apaiser nos cœurs. Ainsi après Mutombo Dikembe et l’Hôpital Biamba Marie Mutombo à Masina, voici l’hôpital « La Miséricorde » à N’Sele de l’église La Nouvelle Jérusalem.
Les travaux sont en phase terminale comme le montre la photo des 4 bâtiments.
La Nouvelle Jérusalem compte 38 succursales dont une à Kinshasa/ Kintambo-Magasin. Cette structure membre de la Church of God (Cleveland-USA) est dirigée par le pasteur congolais Martin Mutyebele depuis 1986. Un ancien cadre de la Gécamines.
Le pasteur Mutyebele s'adressant à la foule

Pour mieux découvrir cette église, il vaut mieux visiter son site qui est une mine d’information en texte, images et vidéo. Beaucoup de nos frères aimant tenir des discours aimeraient bien drainer autant de monde chaque dimanche. Mais ici, la politique est laissée aux politiciens.
Faisant fi du mal congolais « les ont dit » et n’ayant rien à cacher, le Pasteur Mutyebele laisse tous les documents concernant la Miséricorde en consultation libre sur le site web de l’église :  http://www.lanouvellejerusalem.be/
Contrat de location provisoire, obtention de la personnalité juridique, permission des travaux, contrat d’occupation provisoire, attestation de confirmation de siège, …
Si le cœur vous en dit et si vous cherchez un projet à financer, vous pouvez mettre la main à la patte en apportant votre pierre d’association. Aventuriers s’abstenir.
D’aucuns s’étonneront en cherchant à comprendre pourquoi un katangais d’origine construit-il un hôpital à Kinshasa au lieu d’en construire un à Lubumbashi par exemple ? Le Pasteur de répondre : Ce n’est pas mon hôpital même si j’y apporte ma part financière aussi comme les autres membres. C’est l’église qui construit, finance et décide où elle construit. L’hôpital appartient donc à l’église comme le prouve les documents sur le site. Après Kinshasa, il existe d’autres projets sur Lomé, Libreville, Abidjan et un orphelinat à Bangui. Ce dernier projet est le plus avancé parce qu’il y a déjà eu des contacts.
3 secteurs sont visés dans ce projet Miséricorde : L’emploi, la santé et l’infrastructure. Nous ne pouvons qu’encourager de telle initiative.
A qui le tour suivant ?


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mardi 10 août 2010

Le cas Koffi Olomide

En tant que musicien, Antoine Agbepa Mumba dit Koffi Olomide est un travailleur indépendant. Il va là où ses contrats signés l’appellent. Mais vu la stature acquise internationalement par le personnage, Koffi n’est plus n’importe qui en RDC. Rappelez-vous qu’il fit l’ouverture des infos de France 2 après avoir rempli Bercy ! C’est devenu un leader d’opinion, en bien ou en mal. Donc tout acte posé par lui est analysé et jugé au niveau de sa notoriété et de son adulation par ses fans mais aussi par ceux qui le détestent. Il est vrai que l’homme est connu pour ses capacités de provocation même envers ceux qui sont moins connus que lui mais il n’en demeure pas moins une vedette ayant raflé 4 trophées africaines en une soirée (Kora).
Ce qui scandalise les congolais qui ont réagit à sa dernière prestation rwandaise, c'est cette facilité à répondre à l'appel de l’ougando-rwandais Kagamé. Ce n’est pas sa 1ère fois en ce temps durant lequel les congolais pleurent des millions de morts, des opérations de viols massifs des femmes, et les crimes économiques de tous genres. Il n’est pourtant pas le seul musicien de la RDC à l’avoir fait.
Nos relations avec le Rwanda voisin, anciennement frère francophone, ne sont plus comme à l’époque où les rwandais se sentaient chez eux en RDC.
Pour ceux qui sont contre, participer à cette campagne présidentielle en faveur de Kagamé a été perçue comme « fouler nos morts aux pieds ». Venant d'une vedette de sa stature, ils se posent des questions sur son analyse de l’actualité. Les pour, disent que les relations avec le Rwanda ont été normalisées. D’où « Où est le problème ? »
Mais de tout ceci, en tout temps, il faudrait que les congolais aient souvenance de qui a fait quoi. Car Koffi n’est pas un précurseur en matière de campagne pour Kagamé. Il ne fait que reprendre le flambeau créé par le Député de Masi-Manimba Kin-Key Mulumba. Celui-ci n’ayant pas la notoriété de Mopao, beaucoup d’entre-nous n’y avait pas prêté attention. Kin-Key qui était le porte-parole du RCD-Goma et de l’ASD fut démis de ses fonctions et exclu en juillet 2002 pour indiscipline et trahison selon l’annonce faite par JP Lola Kisanga son adjoint de l’époque. Après quelques tiraillements avec ses compères, il annonça depuis Bruxelles la création de sa version RCD-Congo. Sans impact, il fut récupéré par Kagamé qui avait besoin d’un journaliste pour s’adresser à la majorité rwandaise qui parlait français. Ce qu’il fit pendant quelques années via son journal Soft-International alors que l’armée rwandaise de Kagamé menait des opérations meurtrières sur le sol de la RDC.
Aujourd’hui, en campagne, Koffi a montré aux rwandais quelques postérieurs rebondis des filles habillées du strict minimum avec sa main quelques fois égarée dans l’entrejambe. (Voir les images) Rajouter à cela quelques « Riiii ya !! », « Rwanda oyé », « Kagamé oyé », selon le système de « Tata bo ? », tout le monde est content. Le MPR aussi. Il ne restait plus qu’aux adversaires de Kagamé de signer avec MJ 30 pour équilibrer les exhibitions.
Que fera Koffi en cas d’invitation des rebelles de la Sierra Leone qui ont endeuillé le pays de sa maman Amy ? L’on vous répondra sûrement que c’est un travailleur indépendant, son métier est libéral. Les avis sont partagés selon que l’on n’aime ou pas. Pour le Rwanda, il pourra toujours dire que Lauren Hill aussi était là.
Au fait, habituellement, les congolais montrent le derrière pour maudire, Kagamé était-il au courant ?

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lundi 26 juillet 2010

50 ans après, et maintenant ?

Eh oui, et maintenant? A voir le Président, est-ce un signe du changement? Maintenant que la poussière est retombée sur les charbons restés par terre (Selon un adage des descendants de Nzinga Nkuvu), parlons des festoiements du cinquantenaire. Permettez-moi d’en parler alors que plus personne n’en parle.
J’ai vu des belles photos avec des jets d’eau et de la lumière via l’électricité. C’est un miracle au pays des coupures d’eau journalières et de délestage électrique.
Tout le monde était beau et aussi gentil, ne vous fiez pas aux braillards. La joie était là.
Le Président avait coupé sa barbe hirsute poivre-sel pour un look impeccable mieux adapté à la situation. Une partie de la ville de Kinshasa avait été nettoyée (Ô miracle !) Ya' Mungul aurait dû voir ça.
Et puis, il y avait les invités :
- Le MLC était représenté par son parrain Yoweri Museveni, ancien pote du M’zee. Un ennemi d’Antoine Ghonda pour les raisons que vous savez.
- Le Roi Albert II, sans Louis Michel, représentait Léopold II et Bwana Kitoko mais sans discours cette fois. Une façon d'empêcher un autre Lumumba d'apparaître. Avec un petit cadeau diamanté pour son épouse. Elle n’en a pas fait cadeau à une fondation des chégués, valeur estimée par les belges eux-mêmes : 200.000 euros. (Lire le Soir Mag).
- Robert Mugabe, autre pote du M'zee, c'est l'homme qui permis de bloquer l'avancée des rwandais sur le sol de la RDC avec l'aide des namibiens. Adversaire politique de Kagamé qu’il déteste cordialement depuis le Commonwealth.
- Sassou Nguesso a toujours été là malgré tous les morts congolo-zaïrois au beach de Brazzaville. Il est venu sans le chef Enyele sensé être chez lui. Plus personne n’en parle. Il garde encore quelques ex-FAZ qui attendent on ne sait quoi sur ses terres.
- Et Idriss Déby ? Franchement, je me demande encore qu’est-ce qu’il faisait là ? Peut-être pour faire plaisir à Sarkozy ?
- Paul Biya et Ali Bongo étaient heureux d’être là.
- Le meilleur, c’est lui : Kagamé. Le plus populaire. Certains vont jusqu’à faire de lui le vrai président de la RDC (Pour rire ?) L’ami de tous : Tshisekedi, Mende, Endundo, tout le RCD de Ruberwa et Emile Ilunga, Tambwe, Kin-Key, Mbussa, ... La liste est longue, longue. En bref, tous ceux qui ont fait parti de l’ASD et consort. Sans oublier que si Jo Kabila est là, c'est historiquement grâce à lui et Museveni via l’AFDL.
Apparemment, il n’y manquait qu’Oscar Kashala et Ngbanda. Ce dernier était peut-être là incognito.
D’autres s’égosillaient que tel ou tel n’avait pas le droit d’être là. Mais si l’on devait se baser uniquement sur le fait que ceux qui avaient le sang des congolais sur les mains ne devaient pas être dans la tribune durant la fête du cinquantenaire, celle-ci devait être vide. Vide des politiciens autochtones, vide des étrangers.
En essayant de comprendre la présence de certains présidents (Tel est le but de mes fouines), je me suis dit : Et si derrière tout ça, il y avait Barak Obama l’afro-américain ?
Occupé à s’empêtrer en Irak et en Afghanistan, tous deux hérités de Bush fils, il ne veut plus de ces massacres en Afrique centrale hérités de Bill Clinton (Parrain de Kagamé et Museveni, tombeurs de Mobutu et de M’zee Kabila). Si le calme revient dans ce coin du monde, Obama pourrait calmement cogiter comment sortir du bourbier afghan et irakien sans perdre la face comme au Vietnam. Et surtout que le désordre à l’Est du Congo pourrait favoriser la fuite de l’uranium vers des mains peu sûres. Si ce n’est pas encore fait.
L’occasion était trop belle, de ramener tous les belligérants à Kinshasa et de montrer au monde qu’ils s’entendent enfin. Même ceux qui n’avait pas envie de venir et qui montraient leurs ennuis comme Kagamé. Bien en attendu, ceci n’engage que moi et mes délires. Qu’en pensez-vous ?
Autre chose, à quoi peut nous servir de montrer les armements lourds des FARDC alors que nous savons tous qu’ils les abandonnent au front à la première balle tirée de l’ennemi ? Rappelez-vous comment Nkunda s’est équipé à peu de frais en ramassant les armes et la paie des militaires. Sans oubliez Pweto. Il serait peut-être temps qu’ils redeviennent FAC.
Mais n’ayons pas l’esprit chagrin, c’était quand même un beau défilé avec des vrais chinois même si les priorités sont ailleurs : Les bruits des armes sont toujours entendu à l’Est, les LRA continuent à sévir dans la province Orientale, personne ne sait où est passé Mbudi, Chebeya s’est trépassé tout seul, on annule les cartes d’électeurs au lieu de seulement faire une mise à jour des fichiers et d’inscrire les nouveaux, les fonctionnaires ont découvert le droit de grever et s’en serve, …
Une bouée de sauvetage quand même du FMI, l’annulation de 80% de la dette extérieure de la RDC. Avec un peu d’analyse, Kabila peut en tirer profit face à ses adversaires car cela mettra à sa disposition des liquidités. Attention quand même aux fonds vautours et aux renards congolais ministrables.
Après tout ceci, radio Okapi annonce que Koffi Olomide fait campagne pour Kagamé au Rwanda. Quand je vous disais que Kagamé était l’ami de tout ce monde. Donc tout va bien.

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mercredi 16 juin 2010

Meurtre, assassinat, homicide, exécution ?

Meurtre, assassinat, homicide, tuerie, exécution, liquidation, crime, … Quelle est la différence entre ces actes ? Quand appliquer l’un et pourquoi pas l’autre ? Lequel ne s’applique pas au pays de mbuta Simon ?
Trop étant trop, il serait temps que la vraie sécurité de la population s’installe enfin en RDC. Le zaïrois que j’étais croyait qu’en redevenant congolais, suite à la fuite souhaitée et encouragée du Maréchal, ce beau pays allait enfin devenir le paradis qu’il aurait dû être. Oui, allait …
Que manque-t-il ? Il y a un Président, un Gouvernement, un Sénat, une Assemblée, une Armée, une Police. Que faut-il en plus ? Des JMPR ?
Ce jour, nous déplorons la disparition de Floribert Chebeya. Un mort en plus de Maheshe, Boteti, Aimée Kabila et les autres dont on ne parle plus. Une publicité dont le pays se serait bien passée. Les auteurs ne pensaient peut-être pas que cet acte allait avoir une telle ampleur internationale. N’y avait-il pas déjà eu plusieurs disparitions bizarres en RDC qui n’ont émues personnes, mis à part les familles ?
Le pouvoir se retrouve avec un mort encombrant sur les bras, que faire ? On nous parle de John Numbi, Jean Oleko, Daniel Mukalay et les autres, leurs différentes suspensions n’éclairent pas notre lanterne.
Ils sont comme les Nzimbi, Bolozi, Baramoto et compagnie version Kabila.
Cette disparition est du pain béni pour ceux qui se battent pour démontrer qu’il existe un appareil répressif en RDC. Ne nous voilons pas la face, les capotes n’ont rien à voir dans cette intrigue. L’embarras restera pour ceux qui ont quelque chose à cacher. Pour le moment, nous ne savons pas qui a fait exactement quoi.
Des têtes vont tomber, des fusibles humains sauter, et on saura dans quel état sortira le régime de Kabila de cette affaire. Koyagialo peut témoigner au Président des effets néfastes du fameux massacre de Lubumbashi sur son Maréchal de patron.
Le cinquantenaire, censé être une grosse fiesta, peut virer au vinaigre du jour au lendemain. Qui garantira la sécurité des invités demain ? Devra-t-on encore recourir aux angolais et zimbabwéens comme lors de la mort du M’zee ?
La presse nationale, qui est resté comme un instrument d’abrutissement collectif dixit une compatriote, communique selon qu’il est pour le pouvoir en place ou contre celui-ci. Souvent loin de la vérité, les uns comme les autres.
La vérité est qu’il y a eu mort d’homme, et pour une fois, elle ne passera pas sans trace. Foi du fouineur.
Sacré Flori, même mort, il reste un empêcheur de tourner en rond.

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jeudi 3 juin 2010

Les sans-voix sans voix

A quel moment un mort devient-il un héros ? Y a-t-il une façon de mourir pour les héros ?
Non, je ne le crois pas. Seul l’expression de l’amour pour autrui suffit.
Il avait donné sa voix à tous les aphones qui n’osaient ou ne pouvaient pas dénoncer des situations à la face de tous, y compris le pouvoir en place et les autres habitués à faire du mal souvent gratuitement.
Il disait tout haut ce que la majorité pensait tout bas.
Interpellé, arrêté, rien ne l’a arrêté.
Il est parti à un rendez-vous et n’en est jamais revenu.
Il a montré l’expression de son amour au peuple congolais en restant là où il se savait guetté et menacé.
Il est resté là où certains politiciens, pourtant armés, avaient préféré partir sur la pointe des pieds en abandonnant ceux qui croyaient en eux.
Il est parti à un rendez-vous, sans armée, et n’en est jamais revenu.
Oui, ils n’ont retrouvé que son corps sans vie, sans voix …
Il s’appelait Floribert Chebeya.

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dimanche 30 mai 2010

Cinquantenaire en vidéos historiques

Je vous recommande vivement de faire un tour sur ce site de la RTBF, la télé belge francophone. Vous comprendrez mieux pourquoi j’ai osé affirmer « Tous ont fauté ». Chaque leader politique congolais des années 60 est responsable de quelque chose dans tout ce qui est arrivé. (Certains continuent à sévir à l’instar de Gizenga, Bomboko ou Tshisekedi et ils continuent d’être responsables d’autres situations).
Profitez-en parce que vous ne verrez pas ces images sur la RTNC. Non pas parce que la TV congolaise ne veut pas les montrer mais simplement parce qu’elle ne les a pas. Aucun Ministre de la communication ou de l’information congolo-zaïro-congolaise n’a pensé à demander des copies de ces documents éparpillés à travers le monde. Vous me répondrez sûrement que c’est normal, ils ont toujours eu d’autres chats à fouetter. Cette situation s’est vérifiée de Kasavubu à Jo Kabila compris.
Daignez considérer les similitudes comportementales entre Bolikango, Kande, Sakombi et Mende. Par exemple : L’un racontait que l’indépendance était dans sa poche, l’autre aimait lire ses compte-rendu avec des lunettes de soleil en plein studio, le suivant exaltât l’abrutissement d’un peuple par la danse et le dernier (Sans rire) est capable d’annoncer l’arrestation d’un recherché par la population de Mbandaka alors que ladite personne est annoncé à Brazzaville. Je vous épargne les autres.
Je reviens à ces images qui devraient intéresser tous ceux qui sont attaché à l’histoire du pays de Simon Kimbangu et qui cherche à comprendre comment tout ce gâchis cinquantenaire est arrivé. Pour administrer un traitement médicamenteux quelconque à cette nation, il faudrait d’abord comprendre de quel virus il souffre et comment cela s’attrape. Tout un programme.
La RDC souffre sûrement de la congolose ! Une maladie mutante terrible souvent minimisée mais qui n’est sûrement pas incurable. Il suffit de vouloir s’en sortir.
Lumumba, Kasavubu, Mulele, Gizenga, Mobutu, Gbenye, Adoula, Tshombe, Bomboko, Mulamba, Tshisekedi, Olenga, Munongo … Avec ces images historiques, le rôle de chacun émerge au grand jour. Les enfants de cœur ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Aux regards de tous ces massacres, de ces mensonges liés au fétichisme style Mulele mayi, du chacun pour soi, des coups bas, des trahisons, des corruptions : Qu’est-ce qui a changé à ce jour ?
Nous pourrions, par transposition cinquantenaire, considérer l’arrivée du Roi belge Albert II en 2010 comme l’arrivée du Roi Beaudouin en 1960 et que ceci devienne enfin l’entrée dans la vraie indépendance. L’indépendance par le travail bien fait via un plan de marche réaliste. Exit les slogans creux dont nous sommes abreuvés par tous. Ceci peut aussi requérir un changement d’hommes et de vision.
Mes souhaits cinquantenaires ? Que nous demandions pardon pour toutes les vies inutilement otées, quelles soient noires, blanches ou kakis. Que nous remboursions, continuité de l’état oblige, tout ce qui a été dérobé aux étrangers via ce grand vol qu’est la zaïrianisation. Que nous nous promettions à nous même de nous affranchir de l’exaltation de la bêtise en tout genre et que nous nous retroussions les manches, chacun dans ce qu’il sait faire le mieux. Que nous apprenions à voter utile. Que vous qui me lisez ayez aussi des souhaits constructifs… N’attendons pas 100 ans.
http://www.rtbf.be/video/v_les-otages-racontent?id=110831&category=info

lundi 26 avril 2010

Belges Honte à Vous ! (BHV)

Pour ceux qui ne le savent pas, la Belgique est le pays d’origine d’un certain Karel de Gucht. Homme donneur de leçon par excellence, capable de changer les dirigeants politiques de la RDC du moment en bien par ses conseils éclairés et ses déclarations à tout va. Tout un programme, rien que ça.
En novembre 2008, alors qu’il était encore ministre, il fut accusé de délit d'initié dans l'affaire de la faillite de la Banque Fortis. L’homme aurait retiré ses titres en banque avant l'annonce publique des problèmes. Lui rétorquera : la farce Fortis m’a coûté 85 000 euros. Rien que ça. Nul n’est prophète chez lui.
Ceci pour vous parler de cette Belgique qui aurait dû être un modèle pour le Congo de Simon Kimbangu selon le monsieur ci-haut cité. Mais force nous est de constater, n’en déplaise à mbuta de Gucht, que ce pays et ses dirigeants ne sont pas des exemples à suivre. En tout cas pas dans ce qu’il nous montre aujourd’hui. Suivez plutôt.
Le gouvernement belge vient de tomber à cause d’une sombre histoire de découpage basé sur une morne abréviation : BHV.
Pour ceux qui découvrent cette particularité belge, BHV veut simplement dire Bruxelles-Halle-Vilvoorde. C’est un arrondissement électoral et judiciaire bilingue. Différemment dit, on peut y voter et pour des francophones, et pour des néerlandophones. On peut aussi s’y faire juger dans ces deux langues. Ceci concerne les 19 communes de Bruxelles et les 35 communes du Brabant flamand. Cet arrondissement existe depuis la création de la Belgique en tant qu’Etat, plus de deux siècles. Or à l’origine (1830), le français était la seule langue officielle. En 1898, le néerlandais acquiert aussi ce statut. Les uns s’étant installé chez les autres et vice-versa, des facilités furent accordés au deux camps là où ils résidaient et procréaient. Jusque là, rien de spécial.
Le hic viendra lorsque les francophones se mirent à pulluler dans les territoires flamands sans volonté d’intégration allant jusqu’à devenir des bourgmestres élus parlant français. O crime !
D’où cette demande flamande : Scinder BHV en B et HV. Bruxelles restera bilingue (Comme c’est la capitale) et HV deviendront unilingues (Car en territoire flamand). Légitime me direz-vous pour garder ses terres. Se méfient-ils du cas Kosovo ?
Mais cette demande est devenu une grosse épine empoisonnée capable de faire tomber des gouvernements pour un oui ou un non. Le dernier tombé était dirigé par un métis Yves Letermes : Mi-wallon, mi-flamand mais qui se croit 100 % flamand. Toute ressemblance avec un congolais connu évité.
En Belgique, il y a seulement trois tribus : Les Wallons (Francophones), les Flamands (Néerlandophones) et Les Germaniques (Allemands). Les derniers cités sont comme les Banyamulenge au Congo, mais au contraire de ceux-ci, ils reconnaissent d’où ils viennent et n’embêtent personne. Cependant, les deux premiers passent leurs temps à se taper dessus.
Imaginez cette situation au Congo avec ses quatre langues nationales, ses plus que 450 tribus répertoriées parmi d’autres ignorées et autant des dialectes. Sans oubliez ses métis issus des croisements tribaux et étrangers via des mariages. O galère !
Heureusement qu’un gouvernement n’est pas encore prêt de tomber au Congo à cause d’une telle histoire. Imaginez-vous Nzanga Mobutu ou Adolphe Muzito quitter le gouvernement parce que certains veulent imposer le swahili à Kinshasa? Vous pouvez toujours rêver.
Allez les « Ba noko », prenez-nous en exemple pour une fois ! La présidence de l’Europe approche, sinon vous serez la risée de tous. N’oubliez pas que l’union fait la force.
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mercredi 21 avril 2010

Où après Mbandaka?

Personne ne pourra plus nier qu'il y a un problème à Mbandaka après Dongo. Même si Lambert Mende, plus kabiliste que Kabila lui-même, veut faire mieux que Dominique Sakombi de l'Orientation Nationale. Dans cette nouvelle histoire que le pouvoir n’ose qualifier de vraie rébellion comme au Kivu, les Enyele remplacent les Banyamulenge. A la différence qu’ici les rwandais de Kagamé ne sont plus pointé du doigt. Mais qui remplace Nkunda ? Mystère.
Les Enyele, ces pêcheurs (Armés des cannes à pêches) dont personne n’avaient jamais entendu parler sont brusquement devenu capable de prendre l’aéroport de Mbandaka, de s’attaquer à la Monuc, de prendre le port, d’utiliser Internet et surtout de disparaître comme ils étaient venus. Etonnant !!
Donc des pêcheurs ont été capable d’occuper pendant 48h Mbandaka alors que ni les rébellions de Mulele ou de Bemba n’avaient été capables de le faire. Re-étonnant !!
Au delà de ce qui se passe, l'on doit se demander si le coin est bien gardé. La même question se posera aussi pour le reste du pays car il n'y a pas que Mbandaka. Regardez du coté du Bas-Congo où les militaires angolais entrent et sortent comme s'ils étaient chez eux. Personne ne parle plus de Kahemba? L'histoire de la borne portugaise déplacée et changée a-t-elle été réglée? No sé.
Revenons plutôt à notre Mbandaka. Un coin abandonné depuis des lustres même par les originaires argentés qui n'y ont jamais rien fait ni construit. Le Maréchal y descendait dans la maison de Mokolo Edo au lieu de s'en construire une officielle.
Coquilhatville, ville fondée par Stanley lui-même en 1883, est toujours en configuration coloniale avec la décrépitude en plus: Maisons coloniales jamais rafraîchies, routes non entretenues, pas d'électricité, eau potable suspecte, ... Où sont les mongo riches ? Ekonda, mbole ou nkundo ?
Cette Mbandaka d'aujourd'hui n'est qu'un vestige de celle chantée par le Dr Nico Kassanda et Chantal. Qui se souvient encore que cette ville abrite le jardin botanique Eala d’une richesse insoupçonnée et inégalée?
Mais à ce jour où l'on parle de démocratie et du pouvoir au peuple, est-il encore normal de recourir à une rébellion au lieu d'une élection pour accéder au pouvoir?
En 1956, Jean Denis, de la famille de ceux qui réfléchissent écrivit ceci sur Coquilhatville : On peut prendre des mesures factices, procéder à des investissements plus spectaculaires que productifs. En définitive, on arrivera toujours à constater que l'avenir de Coquilhatville est lié à la vitalité de son hinterland. C'est dans l'intérieur que des mesures doivent être prises, mesures qui tiennent compte des éléments humains autant que des éléments techniques. Un avenir durable ne se bâtit que dans l'enthousiasme. Si les mesures prises sont raisonnables dans leur but comme dans leurs moyens, les populations en seront les premières bénéficiaires et leur collaboration active sera acquise. De nombreux projets pourraient être étudiés: développement des pêcheries avec peuplement systématique, essais de riziculture inondée, coopératives de productions vivrières, plantations, etc. Ce qui importe est d'élever le niveau de vie des populations rurales tout en alimentant le commerce régional, les deux allant de pair. (Paru dans Aequatoria 19(1956)137-148 et 20(1957)1-4).
Ne trouvez-vous pas que cette réflexion est toujours d’actualité mais pour l’entièreté du pays de Simon Kimbangu ?
Ceci m’amène à cette conclusion : Que le président s’appelle Ngbanda, Kabila, Bemba, Tshisekedi, Ruberwa ou Kashala, tant que la population n’aura pas atteint un niveau de vie convenable auquel elle a droit, nous continuerons à vivre et à subir les mêmes événements. Seul l’endroit changera. Foi du fouineur.
Politiciens, pouvoir et opposition, rebelles et assimilés, la balle est dans votre camp.
Merci d'écouter la chanson "Mbandaka " de Dr Nico Kassanda wa Mikalay.

mercredi 31 mars 2010

Race d'hommes de média audiovisuel

Ils étaient et certains sont toujours chroniqueurs, animateurs, reporters : Michel Lungela, Kabala Mwana Mbuyi, Ignace Mabeka, Eugenie Lape, Ngbanzo Lamangale, Kanzaku Ngelebeya, Paul Basunga, Ambroise Mosete Mbombo, Mama Angebi, Katendi Zola, Ekwalanga Monga Likita, Lukezo Lwansi, Tshitenge N'sana, Lutu Mabangu, Tshimpumpu wa Tshimpumpu, Landu Lusala Kasa, Mateta Kanda, Pauline Kabangu, Bolowa Bonzakwa, Kasonga Mbunga, Kalala Kafumba, Ngongo Kamanda, Tshitenge Madika, Ekamba Eyoleka, Kalubi Mati, Benoit Lukunku, Kayumbi Beya, Mbiyevanga, Manda Tshebwa, Kabulo Mwana Kabulo, Nzazi Mabidi, Kasongo Mwema, ... Et j'en oublie.
Et après ? Ce sont Zacharie Bababaswe et compagnie. Une autre génération.
De qui ont-ils hérité? Pas des aînés en tout cas, sinon leurs prestations auraient été comparables. Ce qui n'est malheureusement pas d'actualité. Nous sommes à l'ère où le premier quidam venu se déclare chroniqueur ou journaliste en tout genre juste parce qu'il a une caméra numérique et qu'il peut balancer des images à qui mieux-mieux. Surtout sur le Net via des structures comme Youtube ou Dailymotion le tout saupoudré des « mabanga » (Dédicaces) en tout genre comme leurs potes musiciens.
Les médias ont explosés en RDC sans que la qualité des contenus ne suivent. Ce ne sont pas des hommes et des femmes de qualité qui manquent parmi les descendants de Nzinga Nkuvu mais ceux-ci doivent s'abreuver chez des maîtres de valeur. Ou ne fut-ce que imiter les meilleurs.
Un exemple : Avait-on vu à l'époque de Kuku Ngbendu un journaliste passer à la TV nationale pour invectiver un élu du peuple, Président sortant de l'Assemblée Nationale de surcroît, au vu et au su de tout le monde?
Dans un Congo où "artiste" équivaut à musicien et "sportif" à footballeur, le journaliste apparemment équivaut à celui qui parle de la musique et parle comme les musiciens. Mais s’arrêter à cette image réductrice serait faire offense à ceux qui s'efforce tant bien que mal à essayer de bien faire leur boulot. Il y an a.
Sous d’autres cieux, les journalistes ont toujours représenté un pouvoir fort. Rappelez-vous que le fameux "watergate" qui emporta Richard Nixon fut l'oeuvre de Carl Bernstein et Bob Woodward, reporters du Washington Post, journalistes d’investigation donc des véritables fouineurs.
Kuku Ngbendu compris très tôt cette force et s'entoura de Bondo N'sama et de René Essolomwa. Sans oublier quelques interviews avec les belges Frédéric François (RTBF) et Pierre Davister (Magazine Spécial). Aussi Sennen andriamirado de Jeune Afrique.
Au pays du vieux Simon, il existe la HAM (Haute autorité des médias) censé réguler tout ça. Un machin aurait dit de Gaulle. Aux dernières nouvelles, la HAM vient de suspendre Zacharie Bababaswe et son journal innovant « lingala facile) en lui déniant le titre de journaliste. C’est à croire que l’autorité vient de découvrir l’existence du gars qui n’a pas fait l’ISTI mais l’UPN. Devient-on chanteur seulement après l’académie ? Et l’éducation diffuse, quand fait-on ? Loin de défendre l’homme, on l’aime ou on ne l’aime pas, je crois qu’il y a d’autres moyens de lui chercher des poux sur la tête. Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Enfin, tant que c’est entre eux … Moi je reste en dehors de tout ça. Je n’ai rien dit, foi du fouineur.

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jeudi 25 mars 2010

Le Congo et ses renards

Maître Congo, dans un pays en pleine opération Kimia permanent à l'Est, tenait en son bec ses richesses.
Maîtres Mobutistes par l'AMP Comité Centrale reconstitué lui tinrent exactement ces propos:
Bonjour mboka Congo, nous étions parti mais nous sommes revenu par la vertu de l'enfant de M'Zee, un garçon bien. Même Nzanga s'y reconnaît, n'y a-t-il pas de la joie?
C'est mieux que le MPR récupéré (Fait Privé) de Wa Mbombo. C'est dommage que l'autre enfant qui est à la Haye n'ait rien compris.
Quelqu'un a trouvé malin de dire que l'on ne reconnaît son malheur qu'après l'avoir subit.
Nous nous étions égaré en fuyant partout et nulle part à la fois, t'égarant par la même occasion. Pas perdu, égaré seulement car ce qui est perdu ne se retrouve plus. Mais nous sommes là c'est l'essentiel.
Regarde Kin-Key, c'est comme s'il n'a jamais été au Rwanda aux pieds de Kagamé. Et Lambert Mende, ne fait-il pas mieux que Sakombi Dominique?
Mokolo et Seti sont là comme au bon vieux temps. Il n'y a que le patriote qui crie sur Internet qui n'a pas encore compris alors qu'il est arrivé après nous. Il ne sera jamais mieux ailleurs que chez toi.
Et Gizenga, l'histoire lui demande-t-elle quelque chose au sujet des morts de la rébellion ?
Tshiongo va bientôt récupérer sa Régidéso, Munga sa Snel, Kikunda son Air-Zaïre, Kengo sa primature, Koyagialo son Katanga, Mukamba sa Miba, etc.
Il ne manque que le "djalelo", nous autorises-tu à la chanter à l'enfant de M'Zee?
Enervé, Maître Congo répondit: Vade rétro !!! Ne l'aviez-vous pas déjà chanté? Regardez dans état est mon peuple !
Malheureusement, en ouvrant la bouche (Ses frontières), ses richesses sont encore tombées entre les mains de ces renards dont certains étaient fauchés en exil.
Et les Mobutistes de répondre tout en se servant: Tu sais bien que ce n'est pas nous seulement, mais nous et ceux de l'opposition. Ne perçoivent-ils pas des salaires faramineux, n'ont-ils pas reçu des 4X4, ont-ils démissionnés quelque part? Même Nkunda avait une canne comme le Maréchal avec la démarche qui va avec. Pourquoi te fatigues-tu à vouloir nous changer? Aime-nous comme nous aimons tes richesses. Les pilleurs ont toujours vécu au dépend de la population.
Et maître Congo de décider qu'il ne les laissera plus jamais revenir. Il jura un peu tard, partiront-ils encore un jour ? Pas de réponse et je me réveillai en sursaut.
Je ne sais pas si c'était un rêve ou un cauchemar, mais tout ce que je sais ce que je dormais et que je suis content de m'être réveillé. Mais en vérité, les mobutistes sont là comme les envahisseurs. Même pas besoin de vérifier. Peut-être qu’ils rêvent de rebaptiser le pays de Simon Kimbangu Zaïre.
Inspiré de l'oeuvre de mbuta La Fontaine, un munyanga de la famille de ceux qui réfléchissent, sans autorisation.
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mardi 23 mars 2010

Muzito II, vivra et verra 2011?

Qui vivra, verra disait Aragon. Muzito II vivra-t-il suffisamment longtemps pour être capable de voir ?
En attendant, nous continuons dans l'art de faire du neuf avec du vieux: On reprend les même qui étaient censés produire des résultats tangibles dans l'ensemble qui puisse justifier leur maintien et on les appellent nouveaux tout en continuant la même politique. Aussi simple que ça. A la limite, on rajoute un petit nouveau pour faire comme si ... Mais qui osera traiter Tshiongo Régideso de nouveau? Allez-y comprendre.
S'ils étaient bons, on ne les changerait pas. Élémentaire me direz-vous. Ceci démontre à suffisance la difficulté pour Jo Kabila de trouver les "15 cracks" qui devraient l'aider dans sa tâche. La preuve? Ils sont 44, ce n'est pas encore 15 mais il faudra faire avec.
Certains pensent que Muzito II est plutôt l'art de faire du vieux avec du neuf: Vous intégrez le système mais à condition de faire la même chose que les anciens. Excès de zèle interdit. Immobilisme, résultats à chercher avec une grosse loupe et tutti quanti autorisés. Bien prendre la peine de crier comme tout le monde à tue tête: Tolérance zéro !!! Mais faire autre chose à la place. Bulowo c'est pour les autres.
Oyez populace, ne vous leurrez pas, tout ceci s'accomplit avec l'accord du Comité Central de l’AMP (Comme au bon vieux temps, non révolu, de qui vous savez). Celui-ci, dirigé par tatu Boshap de la SNEL, occupe l'endroit avec ses dinosaures mobutistes selon le système de "tata bo ?" et cela marche pour eux. Il n'y a que le "tata" qui a changé mais les enfants restent les mêmes.
Du coté de l'opposition, du moins ce qu’il en existe encore, quelques timides réactions isolées pour montrer leur désapprobation. On retiendra celui de l'UREC (De la famille de ceux qui crient "il doit partir"). Mais comme ils crient de loin, de très loin même sous la neige du Canada, cela n'a encore aucun impact. Peut être qu'en aura-t-il un jour ou jamais. On ne laboure pas un champ à Bena-Kamwanga en restant aux USA.
Au fait pourquoi crier d'aussi loin alors que l'on est censé être un opposant au Comité Central? C'est stratégique paraît-il. Tant qu'ils y croient eux-même ...
Hormis ceux-ci, rien. Le calme plat. Je n'irai pas jusqu'à affirmer "qui ne dit mot, consent" mais je n'en suis pas loin.
2011, c'est déjà demain. Mais au pays du vieux Simon, l'opposition a disparu avec JB Bemba, Muzito II peut dormir et vivre tranquille. Peut-être même avec un Nzanga Ier qui vivra …
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mercredi 27 janvier 2010

Kashala + Tshisekedi = ?

Si vous êtes un membre du peuple de l'Internet, vous aurez sûrement vu cette photo prise à Bruxelles lors d'une rencontre censée être un grand rendez-vous (Cela dépend pour qui.) Nous y retrouvons Oscar Kashala, un des adversaires malheureux de Jo le Kabila en 2006, en compagnie de Ya Tshitshi. L'UREC rencontre donc l'UDPS.
La rencontre n'a pas fait l'objet d'un communiqué officiel, je ne puis me résoudre qu'à essayer de comprendre. Foi du fouineur.
Cette rencontre entre l’UDPS et l’UREC est-elle une addition ou une association? L’espoir nous permet de croire qu’ils nous le dirons bien un jour prochain. En attendant ce jour, supputons. Je m'explique sur l'utilisation de ces termes dans le cadre de ladite rencontre.
* Addition: L'UREC entre dans l'UDPS avec Ya Tshitshi comme chef de file. Ou le contraire, l'UDPS entre dans l'UREC avec Oscar Kashala comme chef de file. Prière de ne pas contester ces cas de figure, tout est possible en politique.
* Association: L'UREC et l'UDPS se mettent ensemble autour d'une plate-forme, que l'on pourrait nommer "Il doit partir" (C'est un exemple !), avec un chef de file désigné de commun accord. Qui pourrait ne pas être celui que l'on croit. Celui-ci sera le seul candidat à présenter aux présidentielles en 2011 ou plus tard.
Un troisième cas pourrait être simplement qu'Oscar est parti demander la bénédiction et la reconnaissance du vétéran Sphinx de Limete. Mais une question me traverse l'esprit comme certains d'entre vous: Pourquoi maintenant et pas en 2006? Eux seuls peuvent nous le dire.
Au fait, d’autres vétérans de la politique congolaise sont encore là (Boboliko, Bomboko, …), pourquoi Kashala n’a-t-il pas été les voir ? Leurs bénédictions n’opèrent-elles pas ?
Dans tous les cas d’espèces, si l’opposition (Si elle existe encore) veut vaincre Jo Kabila en 2011, il lui faudra présenter un(e) seul(e) candidat(e): Le bon (Sinon la bonne).
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mercredi 13 janvier 2010

Le 4 janvier 1959

Le 4 janvier 1959 est une date charnière dans l'histoire de la RDC. Tout est parti de là alors que rien ne la prédisposait à jouer un tel rôle. Selon plusieurs sources concordantes et des témoins oculaires de l'époque, tout est parti d'un concours de circonstances: Le mécontentement d'une partie de la population suite à l'interdiction à la dernière minute d'un meeting de l'ABAKO (Alliance des Bakongo dirigé par Kasavubu, parti à connotation tribale à l'instar de la Conakat des Katangais) croisant des supporteurs en furie d'un match de football. Ce cocktail se transforma, on ne sait trop comment, en un mouvement de contestation réprimé par l'administration coloniale mal inspirée. Comme quoi les hooligans congolais de Léopoldville auront contribué à l'histoire.
Mais le but de cette fouine n'est pas d'analyser cet événement en soi mais plutôt de me demander si l'indépendance nous a été accordé à un bon moment et si cela nous a été d'une quelconque utilité au vue des résultats d'aujourd'hui.
Aurait-il fallu rester Congo Belge?
Pourquoi pas? Au moins les belges aurait continué l'oeuvre qu'ils avaient entamé: Hôpitaux, foyers sociaux, écoles, administration efficace, routes, contrôle des mouvements de population, agriculture planifié, pas de rébellion, une armée ne mangeant pas dans la poche de la population, la création d'une classe moyenne, des sociétés performantes (KDL, OTRACO, COLETRIC, Union minière, monnaie forte et stable ayant aidé les belges au sortir de la guerre 40-45, etc.), ...
Je prendrai l'exemple de l'île de la Réunion qui était une colonie française et qui a préféré devenir un territoire français à part entière au lieu du contraire. Elle ne s'en porte pas plus mal. Regardez le Madagascar qui est juste à coté: Rien que du gâchis. Pourtant, c'est la même population. Le Canada, l'Australie et la Nouvelle Zélande sont toujours sous le giron de la Reine Elisabeth II. Ils ne le regrettent pas. C'est un bon moyen de se prémunir contre la nomination de ministre fantôme comme Kasongo Ilunga de sinistre mémoire proposé par l’UNAFEC.
Une indépendance gérée comme le Ghana ou la Namibie aurait été une aubaine pour la RDC. Mais il manque toujours 15 personnes au pays de Simon Kimbangu pour faire le travail.
La RDC a acquit son indépendance sans transition ni préparation des futurs dirigeants. Lumumba est passé d'agent de la poste de Kisangani à un rôle de 1er ministre. Kasavubu est passé du séminaire à un rôle de président. Mpolo, Bobozo et Lundula se sont retrouvé généraux du jour au lendemain. Lumumba a fait de son secrétaire Mobutu un colonel, et Kasavubu en a fait un général. Lui-même se fera maréchal.
Il est à noter que la classe politique de l'époque ne s'est point levé unanimement contre Mobutu lorsque celui-ci arrêta son bienfaiteur Lumumba et l'envoya chez Tshombe et Munongo avec les résultats que l'on sait. La perfidie était déjà à la mode, les alliances se faisaient et se défaisaient au taux du jour. Il n'y avait pas que les coloniaux et consort qui souhaitaient la disparition de Lumumba, cet empêcheur de tourner en rond. Lui parti, il y avait moyen de devenir calife à la place du calife. Trouvez-vous un changement aujourd'hui?
Aujourd'hui, on fête les Martyrs de l'indépendance (Stade du même nom). S'ils avaient su à quoi servirait leurs sacrifices ...
Mais au moins, nous pouvons être fiers d’eux parce qu’ils avaient osé tenir tête à l’occupant qui découvrit avec effroi que les descendants de Nzinga Nkuvu pouvaient redresser leurs têtes longtemps courbés et prendre un bel élan.
La RDC vous doit sa fête de 50 ans d’indépendance même si le bel élan se fait toujours attendre.

samedi 2 janvier 2010

Bonne année 2010 !

S’ils avaient pu choisir, ces gamins auraient sûrement choisi de naître ailleurs qu’au pays de Simon Kimbangu. Pire au Kivu. Mais en regardant de plus près, ces anges, compagnons d’infortunes, sont des enfants bénis. Croyez-moi.
Ils sont nés dans un pays où le Créateur de toutes choses a tout mis, c’est même son grenier. Il y a toutes les pierres imaginables et imaginées. Des minerais, en veux-tu en voilà. La faune et la flore y sont à rendre jaloux toutes les peuplades de la terre. Certains animaux sont introuvables ailleurs. C’est un territoire traversé par la ligne imaginaire équatoriale (D’où la forêt du même nom) et est à cheval sur les deux tropiques, ceci induit des saisons de rêve : Il y fait beau et tout pousse avec ou sans engrais. La population prie tous le temps (La nuit comme le jour) et il y a des églises partout, voire dans les bars.
Les rebelles, qui tuent leurs prochains, lisent la Bible et s’en revendiquent avec des chefs pasteurs. Les ministres aussi font à l’identique. Même pillé par les coloniaux et les autres : Tout est toujours là et bien là !
Mais pourquoi ce paradis est-il un enfer pour ces enfants ? La réponse est simple : Les dirigeants, simplement eux. Je persiste et confirme.
Les dirigeants, un mal qui mine les descendants de Nzinga Nkuvu depuis l’indépendance de 1960. Bardés de diplômes ou pas. Quelque soit la province d’origine, ils posent les mêmes actes destructeurs.
Observez le comportement de ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui : Ils pleurent leurs salaires alors que la population a arrêté de pleurer les siens depuis longtemps. Quid de ceux qui sont dans l’opposition ? Oiseaux de même plumage. C’est à croire qu’il y a une moule quelque part qui les fabrique et les envoie au Congo. Idem pour ceux qui sont né à l’étranger, voire dans la brousse, ils fonctionnent à l’identique. Il y en a que même l’enfer refuserait, c’est tout dire. 2011 risque d’être déshabiller Saint-Pierre pour rhabiller Saint-Pierre se faisant appeler Paul.
Relisons l’histoire.
Dès 1960, Gizenga, Lumumba, Bolikango, Kasavubu, Adoula et Tshombe avaient déjà commencé à abîmer le paradis par leurs querelles sans fin. Gbenye, Mulele et Soumialot s’y rajoutèrent via des rebellions. (MLC, RCD et AFDL n’ont rien inventés.) Mobutu profita de ces querelles pour ramasser le pouvoir et créer une race des politiques qui sévit encore à ce jour. Cela ne l’empêcha pas de passer son temps à se disputer avec son ancien ami intime Tshisekedi (Souvent nous oublions qu’ils étaient amis). Vint le M’Zee avec son conglomérat d’aventuriers (Dixit lui-même) style Bugera, Kakudji, Bizima, Kongolo et les autres. Point d’entente dans ce groupe non plus. De ce conglomérat, le pays de Simon Kimbangu héritera de Jo Kabila. Lui aussi se disputera à ne plus en finir avec JP Bemba jusqu’à l’arrestation de celui-ci pour le Makala de la Haye.
Donc bientôt 50 ans de disputes en tout genres, un vrai signe de pandémonium. Un lieu où règne la corruption, le chaos et le désordre. La logique de diabolisation des autres y règne en maître. Il y manque toujours 15 personnes sur 60 millions pour aider Kabila à bien mener son boulot (Dixit lui-même).
Mon seul vœu pour l’année 2010 est qu’un vaccin soit trouvé contre ce mal qui transforme ce paradis qu'est la RDC en enfer et le quotidien de ces gamins s’en trouvera amélioré. Non?
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