Pour ceux qui ne le savent pas, la Belgique est le pays d’origine d’un certain Karel de Gucht. Homme donneur de leçon par excellence, capable de changer les dirigeants politiques de la RDC du moment en bien par ses conseils éclairés et ses déclarations à tout va. Tout un programme, rien que ça.
En novembre 2008, alors qu’il était encore ministre, il fut accusé de délit d'initié dans l'affaire de la faillite de la Banque Fortis. L’homme aurait retiré ses titres en banque avant l'annonce publique des problèmes. Lui rétorquera : la farce Fortis m’a coûté 85 000 euros. Rien que ça. Nul n’est prophète chez lui.
Ceci pour vous parler de cette Belgique qui aurait dû être un modèle pour le Congo de Simon Kimbangu selon le monsieur ci-haut cité. Mais force nous est de constater, n’en déplaise à mbuta de Gucht, que ce pays et ses dirigeants ne sont pas des exemples à suivre. En tout cas pas dans ce qu’il nous montre aujourd’hui. Suivez plutôt.
Le gouvernement belge vient de tomber à cause d’une sombre histoire de découpage basé sur une morne abréviation : BHV.
Pour ceux qui découvrent cette particularité belge, BHV veut simplement dire Bruxelles-Halle-Vilvoorde. C’est un arrondissement électoral et judiciaire bilingue. Différemment dit, on peut y voter et pour des francophones, et pour des néerlandophones. On peut aussi s’y faire juger dans ces deux langues. Ceci concerne les 19 communes de Bruxelles et les 35 communes du Brabant flamand. Cet arrondissement existe depuis la création de la Belgique en tant qu’Etat, plus de deux siècles. Or à l’origine (1830), le français était la seule langue officielle. En 1898, le néerlandais acquiert aussi ce statut. Les uns s’étant installé chez les autres et vice-versa, des facilités furent accordés au deux camps là où ils résidaient et procréaient. Jusque là, rien de spécial.
Le hic viendra lorsque les francophones se mirent à pulluler dans les territoires flamands sans volonté d’intégration allant jusqu’à devenir des bourgmestres élus parlant français. O crime !
D’où cette demande flamande : Scinder BHV en B et HV. Bruxelles restera bilingue (Comme c’est la capitale) et HV deviendront unilingues (Car en territoire flamand). Légitime me direz-vous pour garder ses terres. Se méfient-ils du cas Kosovo ?
Mais cette demande est devenu une grosse épine empoisonnée capable de faire tomber des gouvernements pour un oui ou un non. Le dernier tombé était dirigé par un métis Yves Letermes : Mi-wallon, mi-flamand mais qui se croit 100 % flamand. Toute ressemblance avec un congolais connu évité.
En Belgique, il y a seulement trois tribus : Les Wallons (Francophones), les Flamands (Néerlandophones) et Les Germaniques (Allemands). Les derniers cités sont comme les Banyamulenge au Congo, mais au contraire de ceux-ci, ils reconnaissent d’où ils viennent et n’embêtent personne. Cependant, les deux premiers passent leurs temps à se taper dessus.
Imaginez cette situation au Congo avec ses quatre langues nationales, ses plus que 450 tribus répertoriées parmi d’autres ignorées et autant des dialectes. Sans oubliez ses métis issus des croisements tribaux et étrangers via des mariages. O galère !
Heureusement qu’un gouvernement n’est pas encore prêt de tomber au Congo à cause d’une telle histoire. Imaginez-vous Nzanga Mobutu ou Adolphe Muzito quitter le gouvernement parce que certains veulent imposer le swahili à Kinshasa? Vous pouvez toujours rêver.
Allez les « Ba noko », prenez-nous en exemple pour une fois ! La présidence de l’Europe approche, sinon vous serez la risée de tous. N’oubliez pas que l’union fait la force.
@+ sur www.rd-congo.info dit le fouineur de la RDC
lundi 26 avril 2010
mercredi 21 avril 2010
Où après Mbandaka?
Personne ne pourra plus nier qu'il y a un problème à Mbandaka après Dongo. Même si Lambert Mende, plus kabiliste que Kabila lui-même, veut faire mieux que Dominique Sakombi de l'Orientation Nationale. Dans cette nouvelle histoire que le pouvoir n’ose qualifier de vraie rébellion comme au Kivu, les Enyele remplacent les Banyamulenge. A la différence qu’ici les rwandais de Kagamé ne sont plus pointé du doigt. Mais qui remplace Nkunda ? Mystère.
Les Enyele, ces pêcheurs (Armés des cannes à pêches) dont personne n’avaient jamais entendu parler sont brusquement devenu capable de prendre l’aéroport de Mbandaka, de s’attaquer à la Monuc, de prendre le port, d’utiliser Internet et surtout de disparaître comme ils étaient venus. Etonnant !!
Donc des pêcheurs ont été capable d’occuper pendant 48h Mbandaka alors que ni les rébellions de Mulele ou de Bemba n’avaient été capables de le faire. Re-étonnant !!
Au delà de ce qui se passe, l'on doit se demander si le coin est bien gardé. La même question se posera aussi pour le reste du pays car il n'y a pas que Mbandaka. Regardez du coté du Bas-Congo où les militaires angolais entrent et sortent comme s'ils étaient chez eux. Personne ne parle plus de Kahemba? L'histoire de la borne portugaise déplacée et changée a-t-elle été réglée? No sé.
Revenons plutôt à notre Mbandaka. Un coin abandonné depuis des lustres même par les originaires argentés qui n'y ont jamais rien fait ni construit. Le Maréchal y descendait dans la maison de Mokolo Edo au lieu de s'en construire une officielle.
Coquilhatville, ville fondée par Stanley lui-même en 1883, est toujours en configuration coloniale avec la décrépitude en plus: Maisons coloniales jamais rafraîchies, routes non entretenues, pas d'électricité, eau potable suspecte, ... Où sont les mongo riches ? Ekonda, mbole ou nkundo ?
Cette Mbandaka d'aujourd'hui n'est qu'un vestige de celle chantée par le Dr Nico Kassanda et Chantal. Qui se souvient encore que cette ville abrite le jardin botanique Eala d’une richesse insoupçonnée et inégalée?
Mais à ce jour où l'on parle de démocratie et du pouvoir au peuple, est-il encore normal de recourir à une rébellion au lieu d'une élection pour accéder au pouvoir?
En 1956, Jean Denis, de la famille de ceux qui réfléchissent écrivit ceci sur Coquilhatville : On peut prendre des mesures factices, procéder à des investissements plus spectaculaires que productifs. En définitive, on arrivera toujours à constater que l'avenir de Coquilhatville est lié à la vitalité de son hinterland. C'est dans l'intérieur que des mesures doivent être prises, mesures qui tiennent compte des éléments humains autant que des éléments techniques. Un avenir durable ne se bâtit que dans l'enthousiasme. Si les mesures prises sont raisonnables dans leur but comme dans leurs moyens, les populations en seront les premières bénéficiaires et leur collaboration active sera acquise. De nombreux projets pourraient être étudiés: développement des pêcheries avec peuplement systématique, essais de riziculture inondée, coopératives de productions vivrières, plantations, etc. Ce qui importe est d'élever le niveau de vie des populations rurales tout en alimentant le commerce régional, les deux allant de pair. (Paru dans Aequatoria 19(1956)137-148 et 20(1957)1-4).
Ne trouvez-vous pas que cette réflexion est toujours d’actualité mais pour l’entièreté du pays de Simon Kimbangu ?
Ceci m’amène à cette conclusion : Que le président s’appelle Ngbanda, Kabila, Bemba, Tshisekedi, Ruberwa ou Kashala, tant que la population n’aura pas atteint un niveau de vie convenable auquel elle a droit, nous continuerons à vivre et à subir les mêmes événements. Seul l’endroit changera. Foi du fouineur.
Politiciens, pouvoir et opposition, rebelles et assimilés, la balle est dans votre camp.
Merci d'écouter la chanson "Mbandaka " de Dr Nico Kassanda wa Mikalay.
Les Enyele, ces pêcheurs (Armés des cannes à pêches) dont personne n’avaient jamais entendu parler sont brusquement devenu capable de prendre l’aéroport de Mbandaka, de s’attaquer à la Monuc, de prendre le port, d’utiliser Internet et surtout de disparaître comme ils étaient venus. Etonnant !!
Donc des pêcheurs ont été capable d’occuper pendant 48h Mbandaka alors que ni les rébellions de Mulele ou de Bemba n’avaient été capables de le faire. Re-étonnant !!
Au delà de ce qui se passe, l'on doit se demander si le coin est bien gardé. La même question se posera aussi pour le reste du pays car il n'y a pas que Mbandaka. Regardez du coté du Bas-Congo où les militaires angolais entrent et sortent comme s'ils étaient chez eux. Personne ne parle plus de Kahemba? L'histoire de la borne portugaise déplacée et changée a-t-elle été réglée? No sé.
Revenons plutôt à notre Mbandaka. Un coin abandonné depuis des lustres même par les originaires argentés qui n'y ont jamais rien fait ni construit. Le Maréchal y descendait dans la maison de Mokolo Edo au lieu de s'en construire une officielle.
Coquilhatville, ville fondée par Stanley lui-même en 1883, est toujours en configuration coloniale avec la décrépitude en plus: Maisons coloniales jamais rafraîchies, routes non entretenues, pas d'électricité, eau potable suspecte, ... Où sont les mongo riches ? Ekonda, mbole ou nkundo ?
Cette Mbandaka d'aujourd'hui n'est qu'un vestige de celle chantée par le Dr Nico Kassanda et Chantal. Qui se souvient encore que cette ville abrite le jardin botanique Eala d’une richesse insoupçonnée et inégalée?
Mais à ce jour où l'on parle de démocratie et du pouvoir au peuple, est-il encore normal de recourir à une rébellion au lieu d'une élection pour accéder au pouvoir?
En 1956, Jean Denis, de la famille de ceux qui réfléchissent écrivit ceci sur Coquilhatville : On peut prendre des mesures factices, procéder à des investissements plus spectaculaires que productifs. En définitive, on arrivera toujours à constater que l'avenir de Coquilhatville est lié à la vitalité de son hinterland. C'est dans l'intérieur que des mesures doivent être prises, mesures qui tiennent compte des éléments humains autant que des éléments techniques. Un avenir durable ne se bâtit que dans l'enthousiasme. Si les mesures prises sont raisonnables dans leur but comme dans leurs moyens, les populations en seront les premières bénéficiaires et leur collaboration active sera acquise. De nombreux projets pourraient être étudiés: développement des pêcheries avec peuplement systématique, essais de riziculture inondée, coopératives de productions vivrières, plantations, etc. Ce qui importe est d'élever le niveau de vie des populations rurales tout en alimentant le commerce régional, les deux allant de pair. (Paru dans Aequatoria 19(1956)137-148 et 20(1957)1-4).
Ne trouvez-vous pas que cette réflexion est toujours d’actualité mais pour l’entièreté du pays de Simon Kimbangu ?
Ceci m’amène à cette conclusion : Que le président s’appelle Ngbanda, Kabila, Bemba, Tshisekedi, Ruberwa ou Kashala, tant que la population n’aura pas atteint un niveau de vie convenable auquel elle a droit, nous continuerons à vivre et à subir les mêmes événements. Seul l’endroit changera. Foi du fouineur.
Politiciens, pouvoir et opposition, rebelles et assimilés, la balle est dans votre camp.
Merci d'écouter la chanson "Mbandaka " de Dr Nico Kassanda wa Mikalay.
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