Ceux qui suivent les infos du pays de
Mbuta Simon, ont sûrement remarqué le renouveau qu'à pu se
racheter Léon Kengo Lubicz sur base d'un seul discours axé contre
la modification de la constitution. Était-ce à ce point innocent ?
Jamais homme n'a été autant haï sous
la 2ème république du "tata bo ...".
Procureur général, il osa envoyer
Luambo Franco (Proche de Mobutu) à Luzumu pour chansons obscènes.
Plusieurs fois 1er ministre sous
Mobutu, il prit autant de mesures impopulaires qui lui valurent le
surnom de l'homme de la rigueur. Dans le mauvais sens.
Durant la CNS, il devint "la 3ème
voie" alors que l'on attendait le retour de Tatu Etienne. A
l'époque, il s'était déjà autoproclamé opposant au pouvoir comme
il est aujourd'hui. Une technique qui a déjà fait ses preuves.
En 1997, il osa détaler de Kisangani
alors qu'il promit que celle-ci ne tombera jamais. Début de l'exil
comme la majorité de ses compères mobutistes.
L'homme fut canardé des cailloux
lorsqu'il osa une tentative avortée de retour à Kin-Malebo. Action
que d'aucuns n'hésitèrent pas à attribuer à un membre du 1+4 de
sinistre mémoire. Mais ce ne fut que partie remise.
Une fois son retour enfin réalisé, il
osa verser quelques dollars à la banque nationale pour solde
d'impôts, geste que les autres dinosaures n'imitèrent pas.
Il osa se présenter au Sénat alors
que le pouvoir y présentait son poulain She Okitundu qu'il battit à
plate couture.
En 2011, il osa une candidature
présidentielle qui avait plutôt l'air d'une opération
d'éparpillement des voix grandeur nature. Avec une conférence à
Bruxelles avec le Tatu national à la clé. Je n'ai jamais compris
pourquoi celui-ci y participa d'ailleurs. Il fallait l'oser et il
l'osa.
En regardant vers 2016, je retrouve les
mêmes pions : Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi, Léon Kengo et
Vital Kamerhe. Mais dans des positions pas très claires et
disparates. Aujourd'hui, en cas de vacance de pouvoir, c'est Léon
Kengo qui sera le président du pays de Simon Kimbangu. Eh oui !
J'ai appris que le dauphin Léon a été
reçu par le titulaire Jo Kabila il y a quelques jours. J'ai tendu
mes oreilles pour fouiner sans rien entendre. J'ai donc imaginé ce
qui suit (Cela n'engage bien entendu que mon imagination!!)
Si l'un de ces scénarii se réalise,
rappelez-vous que « likambo nalobaki lobi, monoko na ngai
nganga ... ». Traduction : J'aurai parlé comme un devin.
*Scénario 01 : un peu à la
Poutine, mais en version améliorée.
Kengo est nommé 1er ministre du
gouvernement de cohésion nationale et crie pendant 2 ans qu'on ne
modifiera pas la constitution. Elle ne le sera pas.
En 2016, Kengo est élu président de
la RDC par la population parce qu'il a protégé l'article 220 contre
toute modification kabiliste.
Kabila, qui sera sénateur en tant
qu'ancien président, est élu président du Sénat par le MPR (En
accord avec l'UDI et le MP sans le R) parce qu'il les a laissé
tranquille depuis qu'il est là; (Mwana malamu, il n'est pas comme
celui qui est à la Haye !)
Ensuite, Kamerhe est élu président de
l'Assemblée Nationale par l'UDPS rénovée et consorts pour l'image
d'opposant qu'il s'est donné (A force de longues, très longues
explications et beaucoup des dates à l'appui !) Appuyé en coulisse
par le MP sans le R. N'oublions pas qu'il reste le père du PPRD quoi
qu'en dise ceux qui en mange aujourd'hui.
Dans cette version, Kabila est le
numéro 2 du pays donc virtuel président en cas de bobo de l'autre
ou de limite d'âge atteinte. Jeunesse et loi aidant, il pourra
revenir (Comme Poutine) par la grande porte.
Pas de modification de la constitution donc au cas où ...
Pas de modification de la constitution donc au cas où ...
*Scénario 02
Matata Ponyo est nommé 1er ministre
du gouvernement de cohésion nationale.
En 2016, le Tatu national est élu
président de la RDC pour calmer la population et une transition
apaisée. Tout le monde se retire pour être sûr qu'il passera. Tout
en sachant qu'il est de la génération de Gizenga. Voyez-vous ce que
je veux dire ?
Kengo, qui se fera élire député à
Libenge pour le besoin de la cause, est élu président de
l'Assemblée par la magie de la majorité avec Kamerhe comme
vice-président au cas où...
A vous de trouvez où sera JOKA en tant
qu'ancien président ... et au cas où ... Pas de modification de la constitution
donc au cas où ...
*Scénario 03
Matata Ponyo est nommé 1er ministre
du gouvernement de cohésion nationale.
Mais le peuple, qui y en a marre, se
soulève et chasse tout ce beau monde. Opposition, majorité et les
descendances y comprises. Et après ? Je vous laisse deviner ...
Volontairement, je m 'arrête là.
Vous pouvez m'envoyer vos suspicions qui seront aussi publiées.
Promis. Monoko na biso nganga ...
@+ sur http://www.rd-congo.info/ dit le fouineur de la RDC