Deux sentiments me trottaient dans l'esprit après avoir vu ce film documentaire: Joie et/ou tristesse.
* Joie: Ce film est la preuve que tout est encore là aux mêmes endroits. Le concentrateur de Kamoto que Mobutu croyait mort fonctionne grâce à son concepteur qui a bien voulu revenir après être parti définitivement quatre fois (!!!). Le terril vieux de cent ans commence à livrer ses secrets. Comme le laboureur le disait si bien à ses enfants: creuser, bêcher, fouiller, triller, séparer, dynamiter et vous trouverez un métal. Je ne sais pas lequel mais vous trouverez.
A Kasumbalesa tu passeras, passage obligé où l'on se base sur des déclarations pour vérifier le tonnage des camions au lieu de les peser tout simplement. Laissant ainsi s'envoler des millions de je ne sais quelle monnaie qui n'est pas perdue pour tous. Mais tout est là et bien là. Ne manque dans cette affaire que la volonté de bien faire les choses.
Une personne essaie de le faire à sa façon, Moïse Katumbi. Un katangais métis d'origine juive. (Si si, cela existe). Sa démarche n'est pas toujours conforme à ce que certains ont appris à l'école, mais cela marche et c'est pour cela qu'il a été élu. Il faudra être très fort pour le battre celui-là si jamais il avait des idées pour 2011. Il se permet de dire: 60 millions de dollars c'est quoi? Moi j'ai beaucoup des réponses pour lui. Foi du fouineur.
Un autre, Georges Forrest. Un personnage à part qui vaut le coup d'œil, que l'on aime ou pas. Ce katangais blanc (Si si, cela existe), profondément attaché à ce coin qui l'a vu naître, voit très clair là où beaucoup voit très flou. Il maitrise l'art de toucher sans se mouiller et on n'a pas encore fini d'attendre parler de lui. En bien ou en mal. Mais il reste l'un des plus gros employeurs de la RDC tous domaines confondus. Et s'il lui prenait l'envie de se porter candidat en 2011? Pourquoi pas après tout il a déjà été à la tête de la Gécamines.
* Tristesse: Ce film est la preuve que l'on peut dormir sur des richesses immenses, énormes, gigantesques, colossales et marcher dessus tout en étant pauvres et archi-méga-malheureux. Tel est le cas de tous ces creuseurs illégaux katangais qui sont devenus pratiquement des esclaves des chinois et autres sur leurs propres terres. Sous les regards complaisants de leurs propres frères qui investis d'une certaine autorité ont bradé des concessions à qui mieux-mieux au point que le gouvernement doit en renégocier certains à ce jour (Si pas tous). Ceci nous rappelle que l'ennemi du congolais reste son frérot congolais surtout politique et militaire. Cela peut-il encore nous étonner?
Une scène cocasse du film: le ministre des mines du Katanga débarque dans une mine de cuivre où tout le personnel est chinois. Une mine qu'il déclare clandestine. Peut-on creuser une carrière à ciel ouvert avec d'énormes machines Caterpillar sans qu'aucune autorité de la province ne soit au courant? Le comble c'est que le responsable chinois de la mine, qui bafouille à peine quelques mots d'anglais, a présenté des papiers d'identité en tant que congolais. On rêve: des chinois katangais (Si si, cela existe maintenant). S'ensuivra l'apparition du chinois Mr Min qui viendra discuter mines avec l'ADG de la Gécamines. Cela ne s'invente pas, mais cela se passe au pays de Simon Kimbangu. Je vous épargne le reste, allez voir le film et vous me direz de quoi il en retourne. Foi du fouineur.
Si Thierry Michel est réglo, il m'enverra quelques métaux qu'il a ramené de là-bas pour motif que j'ai incité les congolais et assimilés à aller voir son film.
* Joie: Ce film est la preuve que tout est encore là aux mêmes endroits. Le concentrateur de Kamoto que Mobutu croyait mort fonctionne grâce à son concepteur qui a bien voulu revenir après être parti définitivement quatre fois (!!!). Le terril vieux de cent ans commence à livrer ses secrets. Comme le laboureur le disait si bien à ses enfants: creuser, bêcher, fouiller, triller, séparer, dynamiter et vous trouverez un métal. Je ne sais pas lequel mais vous trouverez.
A Kasumbalesa tu passeras, passage obligé où l'on se base sur des déclarations pour vérifier le tonnage des camions au lieu de les peser tout simplement. Laissant ainsi s'envoler des millions de je ne sais quelle monnaie qui n'est pas perdue pour tous. Mais tout est là et bien là. Ne manque dans cette affaire que la volonté de bien faire les choses.
Une personne essaie de le faire à sa façon, Moïse Katumbi. Un katangais métis d'origine juive. (Si si, cela existe). Sa démarche n'est pas toujours conforme à ce que certains ont appris à l'école, mais cela marche et c'est pour cela qu'il a été élu. Il faudra être très fort pour le battre celui-là si jamais il avait des idées pour 2011. Il se permet de dire: 60 millions de dollars c'est quoi? Moi j'ai beaucoup des réponses pour lui. Foi du fouineur.
Un autre, Georges Forrest. Un personnage à part qui vaut le coup d'œil, que l'on aime ou pas. Ce katangais blanc (Si si, cela existe), profondément attaché à ce coin qui l'a vu naître, voit très clair là où beaucoup voit très flou. Il maitrise l'art de toucher sans se mouiller et on n'a pas encore fini d'attendre parler de lui. En bien ou en mal. Mais il reste l'un des plus gros employeurs de la RDC tous domaines confondus. Et s'il lui prenait l'envie de se porter candidat en 2011? Pourquoi pas après tout il a déjà été à la tête de la Gécamines.
* Tristesse: Ce film est la preuve que l'on peut dormir sur des richesses immenses, énormes, gigantesques, colossales et marcher dessus tout en étant pauvres et archi-méga-malheureux. Tel est le cas de tous ces creuseurs illégaux katangais qui sont devenus pratiquement des esclaves des chinois et autres sur leurs propres terres. Sous les regards complaisants de leurs propres frères qui investis d'une certaine autorité ont bradé des concessions à qui mieux-mieux au point que le gouvernement doit en renégocier certains à ce jour (Si pas tous). Ceci nous rappelle que l'ennemi du congolais reste son frérot congolais surtout politique et militaire. Cela peut-il encore nous étonner?
Une scène cocasse du film: le ministre des mines du Katanga débarque dans une mine de cuivre où tout le personnel est chinois. Une mine qu'il déclare clandestine. Peut-on creuser une carrière à ciel ouvert avec d'énormes machines Caterpillar sans qu'aucune autorité de la province ne soit au courant? Le comble c'est que le responsable chinois de la mine, qui bafouille à peine quelques mots d'anglais, a présenté des papiers d'identité en tant que congolais. On rêve: des chinois katangais (Si si, cela existe maintenant). S'ensuivra l'apparition du chinois Mr Min qui viendra discuter mines avec l'ADG de la Gécamines. Cela ne s'invente pas, mais cela se passe au pays de Simon Kimbangu. Je vous épargne le reste, allez voir le film et vous me direz de quoi il en retourne. Foi du fouineur.
Si Thierry Michel est réglo, il m'enverra quelques métaux qu'il a ramené de là-bas pour motif que j'ai incité les congolais et assimilés à aller voir son film.
Au fait, pourquoi les réalisateurs congolais (Balufu, Ngangura et compagnie) n'ont-ils pas pensé à réaliser un tel documentaire criant de vérité? Manque de moyens, de volonté ou sont-ils simplement découragés de ne pas pouvoir travailler correctement?
@+ sur http://www.rd-congo.info/ dit le fouineur de la RDC
Cher Fouineur,
RépondreSupprimerTrès bonne analyse. Je voudrai simplement rebondir sur ta conclusion-question. Je crois profondément que les Balufu, Ngangura Mwenze et autres cinéastes congolais ont des idées, peuvent réaliser de bons films avec un double regard congolo-mondialisé simplement, les tracasseries administratives sont un frein pour l'ambition qui est leur. Je ne sais pas si vous revoyez l'image où Thierry Michel menace un chef de police, il appelle je ne sais qui au tél qui intime l'ordre au policier de laisser filmer la manifestation. Dans quel pays, sommes nous ? Thierry Michel a ses réseaux au Congo. Il peut se permettre ce que les réalisateurs congolais ne peuvent pas. Un film bien fait pour la propagande de Moïse katumbi
Bien vu Freddy. En matière de trafic d'influences, nous n'avons rien à apprendre au blanc.
RépondreSupprimerPour le reste, je suis d'accord avec toi.
Arrêtez de vous plaindre. Organiser des débats autour de ce film pour éveiller la conscience de votre peuple et tirer des conclusions sur les auteurs de pillages et la crise sociale qu'ils engendrent.
RépondreSupprimerJe rêve d'un film par province ...
RépondreSupprimer-Bandundu business avec Kin Key
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