J'ai attendu un peu pour en parler. La grosse majorité des internautes a reçu des photos d'une représente de la junte féminine musicale se trémoussant sur un podium sans petite culotte avec une jupette fendue jusqu'à la taille. Photos truquées pour certains et le contraire pour d’autres. Attaque politique pour les derniers.
Les descendants de Nzingu Nkuvu sont prudes de nature. Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire de la RDC, la femme a toujours occupée une place privilégiée. Surtout à travers son rôle de celle qui donne la vie. La femme congolo-zaïro-congolaise est une exaltation en soin, un hymne. La majorité des musiciens congolais ont écrit leurs plus beaux textes en les dédiant à une femme donnée: Marie lowisa (Wendo), Ngalula mipende ya milangi (Nico), Diva (Koffi), Amazone (Wembadio) Etc.
Les anciens se rappelleront des images de feue Mama Antoinette Mobutu accompagnée de plusieurs "Mama" zaïroises préparant à manger pour les convives à N'Sele ou à Kinkole. D'autres de Mama Angebi et sa copine Ngelebeya animant les "Bakolo miziki". Une pensée pour les Mobonkere, Ngongolo, Eugenie Lape et Pauline Kabangu. Je vous laisse chercher quelques souvenirs. Elles ont fait honneur.
Dans la musique, les Vonga Aye, Mpongo Love, Abeti Massikini, Etisomba, Taz Bolingo, Lucie Eyenga et les autres mettaient un point d'honneur à être bien habillées et surtout à être présentables. D’aucuns se rappelleront la prestation de Papa Wemba devant Mpongo Love en chantant Zéa, un moment d’anthologie !
Quid de leurs héritières? C'est ce que vous voyez et constatez aujourd'hui. Certains clips musicaux des musiciens congolais ne sont plus à regarder en famille tellement les obscénités y prévalent. On ne sait plus si les danseuses sont à moitié habillées ou à moitié déshabillées. Ou carrément qu'elles ont oublié de le faire !! Il parait que c'est cela qui fait vendre. Voulez-vous danser le "lopele"? Imaginez la suite et ses dégâts ...
Le respect de soi impose un comportement qui traduit des valeurs profondes. Le contraire induit ces photos qui passent de boite en boite via le Net et les vidéos qui leurs ressemblent. Il n'y a aucune polémique politique là-dessus, ni trucage d'ailleurs foi du fouineur, juste un problème de mentor et d’exemple à suivre. C'est du gâchis simplement ... Dommage.
Les descendants de Nzingu Nkuvu sont prudes de nature. Aussi loin que l'on remonte dans l'histoire de la RDC, la femme a toujours occupée une place privilégiée. Surtout à travers son rôle de celle qui donne la vie. La femme congolo-zaïro-congolaise est une exaltation en soin, un hymne. La majorité des musiciens congolais ont écrit leurs plus beaux textes en les dédiant à une femme donnée: Marie lowisa (Wendo), Ngalula mipende ya milangi (Nico), Diva (Koffi), Amazone (Wembadio) Etc.
Les anciens se rappelleront des images de feue Mama Antoinette Mobutu accompagnée de plusieurs "Mama" zaïroises préparant à manger pour les convives à N'Sele ou à Kinkole. D'autres de Mama Angebi et sa copine Ngelebeya animant les "Bakolo miziki". Une pensée pour les Mobonkere, Ngongolo, Eugenie Lape et Pauline Kabangu. Je vous laisse chercher quelques souvenirs. Elles ont fait honneur.
Dans la musique, les Vonga Aye, Mpongo Love, Abeti Massikini, Etisomba, Taz Bolingo, Lucie Eyenga et les autres mettaient un point d'honneur à être bien habillées et surtout à être présentables. D’aucuns se rappelleront la prestation de Papa Wemba devant Mpongo Love en chantant Zéa, un moment d’anthologie !
Quid de leurs héritières? C'est ce que vous voyez et constatez aujourd'hui. Certains clips musicaux des musiciens congolais ne sont plus à regarder en famille tellement les obscénités y prévalent. On ne sait plus si les danseuses sont à moitié habillées ou à moitié déshabillées. Ou carrément qu'elles ont oublié de le faire !! Il parait que c'est cela qui fait vendre. Voulez-vous danser le "lopele"? Imaginez la suite et ses dégâts ...
Le respect de soi impose un comportement qui traduit des valeurs profondes. Le contraire induit ces photos qui passent de boite en boite via le Net et les vidéos qui leurs ressemblent. Il n'y a aucune polémique politique là-dessus, ni trucage d'ailleurs foi du fouineur, juste un problème de mentor et d’exemple à suivre. C'est du gâchis simplement ... Dommage.
@+ sur http://www.rd-congo.info/ dit le fouineur de la RDC
Cher Fouineur,
RépondreSupprimerIl est quand même étonnant que la fameuse Haute Autorité des Médias (HAM) qui est un véritable étouffoir des libertés préfère interdire les passages des tradi-paraticiens sur les chaines de télévisions. Elle n'a jamais eu le décourage d'interdire les publicités des boissons alcooliques: Skol et Primus encore moins des danseuses dévergondées.Qu'on arrive sans aucune pudeur jusqu'à dire, chanter et danser: muana sima ekoli. Il ya de quoi à se poser des questions sur les responsables politiques ventripotents qui nous dirigent. tant qu'on ne respectera pas nos femmes qui sont aussi nos soeurs et nos mamans, rien ne marchera. Il faudrait aussi que ces femmes qui se disent danseuses s'habillent correctement. Nous sommes dans pays où seuls les députés et Sénateurs sont payés (6500$ et 8000$ par mois. Les autres populations sont voués aux gémonies de l'article 15, il faut se débrouiller. Cela ne nous étonne pas dans ces dérapages.
Ces danses et ces danseurs sont le reflet de ce qu'est aujourd'hui la société congolaise, kinoise. Beaucoup de maux la rongent, le mal est dans la rue, dans les familles, au bureau, dans les universités, au marché...On pourraît dire:c'est "normal". Ce qui l'est moins ou pas du tout, c'est le silence de l'Etat dirigeant, des autorités municipales, locales, nationales. L'impunité est le mal suprême au Congo. On est obligé d'appeller les voleurs excellences, les fabriquants de la bière emprisonnent tout un pays en investissant le sport, la musique, le théâtre; le Congo est le seul pays au monde où les alcools (supu na tolo) de tout genre sont vendus le long des routes, au marché; les universités vendent du vent et organisent des collations des grades toute l'année au profit des "étudiants" qui ont râte la session principale. Depuis longtemps ces "universités" ne formaient plus des savants. Aujourd'hui elles ne forment même plus des universitaires... Que dire des hôpitaux, du service public? Le pouvoir en face de ces dérapages doit choisir: être (un pouvoir) ou disparaître (avec ou sans son consentiment).
RépondreSupprimerEh oui,
RépondreSupprimerTolérance "zéro" d'un côté, 100% de l'autre. Cest cela aussi le pays de Simon Kimbangu.
Même le politique bénéficie des "mabanga" ...
Ces faits de societes necessitent une reflexion appprofondie. Est ce du aux changements sociaux ou alors une gangrene dans le tissu de notre societe. Le mal congolais va en pis et le comble est que aucun de nos dirigenats ne prend conscience du gouffre ou nous descendons sans nous debattre. Je crois que tous les conseils des ministres et seances pleinieres doivent refelechir sur la destinee du Congolais et non scander des slogans 5 chantiers, tolerance 0.
RépondreSupprimerNos parents eux aussi doivent reprendre leurs roles en depit de la pauvrete que nous traversons. Je vous remercie infiniment pour ce article combien reveyant, tout ce qui nous detourne de reflechir sur nous meme ces des infos sur les incendies , les violations de DH par les FDLR, les maimai, les FARDC, pourtant... le Congo se meurt a petit feu. Leon