Il est facile d’installer une dictature par la violence et l’intimidation via une poignée de fidèles arrosés. Installer la démocratie, quant à elle, est plus lente, plus ambiguë, plus complexe et plus difficile. Mais elle est préférable à tout autre forme de gouvernance pour l’humain, quelque soit sa couleur.
C’est dans cette période complexe qu’est englué le pays de Simon Kimbangu, si il y est vraiment : Apprendre la démocratie ! Cette démarche qui implique le respect des textes, des délais, de la liberté des autres là où s’arrête la nôtre et certaines autres petites bonnes choses inconnues des congolais.
Nous avons entendu l’annonce confirmant la tenue des élections en 2011. Comme d’habitude, l’opposition arrive en ordre dispersé : Tshisekedi, Kashala, Kiakamwa ( ?) Djamba Yohé, et d’autres nouveaux se sont déjà annoncés. Ladite opposition ne se rend même pas compte qu’autant il y aura des candidats, par autant il faudra diviser les voix des électeurs. C’est purement mathématique. Mais la soif du pouvoir les tenaillant, je crois qu’il faudra faire avec et en supporter la conséquence logique c.à.d la défaite. Il n’y aura pas d’autre issue. Depuis 2006, cette opposition n’a pas été capable de se choisir un porte-parole, par quelle magie pourra-t-elle s’entendre ? Apparemment la leçon du 32 contre 1 n’a pas porté. Présenter deux candidats sera déjà un de trop, qu’il soit de l’UN (Union pour la nation), de l’USA (Union sacré pour l’alternance) ou de quelque part. Un seul bon devrait suffire.
Pourquoi ne pas organiser les primaires de l’opposition et ne sortir qu’un seul et unique candidat à opposer à Kabila ? Ce sera un bon moyen pour éviter la dispersion des voix. L’organiser et surtout d’en accepter le verdict sera déjà faire preuve de maturité politique. Mais je rêve éveillé, je ne vois pas qui acceptera de s’effacer au profit du vainqueur. Le respect des urnes est encore à l’apprentissage chez les descendants de Nzinga Nkuvu. Le MLC l’a essayé pour le gouvernorat de Mbandaka, mais il s’est retrouvé avec presque tous les perdants comme candidats indépendants dixit Jean-Louis Mbusa. Mieux vaut en rire.
L’erreur n°1 des anti-Kabila est de l’avoir minimisé. Rien que ça. Ils ont cru qu’en criant sur le Net qu’il doit partir, cela allait se faire par la foi. Or c’est depuis avant 2006 qu’ils sont dans une attente foireuse, il est toujours là. Le petit Joseph a grandi, beaucoup grandi. Et bien plus, il a appris et a beaucoup appris. Au lieu d’installer ses pénates quelque part dans le Katanga, il a préféré rester vers Kwamouth. Ce que beaucoup n’avait pas prévu. Il a osé des bains de foules à pied en plein Ndjili et d’autres quartiers de Kinshasa. Là où on le disait mal aimé. Il a su s’entourer et il n’est pas dans l’intérêt de beaucoup que Joseph tombe aujourd’hui. Que deviendront-ils ?
Voici l’état des lieux :
-Pour Joseph Kabila, président sortant, il est annoncé candidat unique du PPRD (Pas de l’AMP qui est une alliance de circonstance).
-Pour l’AMP, chacun devra faire ses preuves et démontrer qu’il a une base électorale sur laquelle des alliances pourront se nouer s’il y a un 2ème tour. En cas de victoire de Kabila au 1er tour, ils deviendront tous inutiles. Il y a suffisamment des gourmands au sein du PPRD pour qu’il faille encore partager. L’occasion est ainsi donnée aux Endundo, Kamitatu, Bahati, etc… de montrer leurs poids politiques en donnant libre cours à ce qu’ils ont voulu créer au sein de l’AMP.
-Pour l’opposition « il doit partir », les choses sont claires : Ils tous candidats à la succession du Raïs (Qui n’a pas dit qu’il partait !). Il y a trop longtemps que certains ont vu le pouvoir de près (D’autres jamais !), le « ni tour yetu sasa » doit s’appliquer pour eux. Ils bavent quand ils voient les kabilistes rouler carrosse bling-bling : 4X4, Cayenne, Infinity, etc. Certains vont jusqu’à considérer tous les kabilistes comme katangais alors qu’ils ne le sont pas tous. Comme si être du Katanga ou de l’Equateur était une maladie. Oubliant en cela que l’opposant Lunda Bululu (UN) est katangais. Y a-t-il erreur ? Cela promet.
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mardi 31 août 2010
mardi 17 août 2010
Hôpital La miséricorde : Œuvre de coeur
Les 4 bâtiments de l'hôpital La Miséricorde
Un hôpital ? Un vrai ? La chose est tellement rare dans le privé congolais qu’elle mérite d’être soulignée et diffusée.
En ces temps troublés et difficiles, j’ai pris la mauvaise habitude de ne parler que de ce qui ne vas pas, oubliant en cela de fouiner pour dénicher quelques gouttes de fraîcheur pouvant apaiser nos cœurs. Ainsi après Mutombo Dikembe et l’Hôpital Biamba Marie Mutombo à Masina, voici l’hôpital « La Miséricorde » à N’Sele de l’église La Nouvelle Jérusalem.
Les travaux sont en phase terminale comme le montre la photo des 4 bâtiments.
La Nouvelle Jérusalem compte 38 succursales dont une à Kinshasa/ Kintambo-Magasin. Cette structure membre de la Church of God (Cleveland-USA) est dirigée par le pasteur congolais Martin Mutyebele depuis 1986. Un ancien cadre de la Gécamines.
Le pasteur Mutyebele s'adressant à la foule
Pour mieux découvrir cette église, il vaut mieux visiter son site qui est une mine d’information en texte, images et vidéo. Beaucoup de nos frères aimant tenir des discours aimeraient bien drainer autant de monde chaque dimanche. Mais ici, la politique est laissée aux politiciens.
Faisant fi du mal congolais « les ont dit » et n’ayant rien à cacher, le Pasteur Mutyebele laisse tous les documents concernant la Miséricorde en consultation libre sur le site web de l’église : http://www.lanouvellejerusalem.be/
Contrat de location provisoire, obtention de la personnalité juridique, permission des travaux, contrat d’occupation provisoire, attestation de confirmation de siège, …
Si le cœur vous en dit et si vous cherchez un projet à financer, vous pouvez mettre la main à la patte en apportant votre pierre d’association. Aventuriers s’abstenir.
D’aucuns s’étonneront en cherchant à comprendre pourquoi un katangais d’origine construit-il un hôpital à Kinshasa au lieu d’en construire un à Lubumbashi par exemple ? Le Pasteur de répondre : Ce n’est pas mon hôpital même si j’y apporte ma part financière aussi comme les autres membres. C’est l’église qui construit, finance et décide où elle construit. L’hôpital appartient donc à l’église comme le prouve les documents sur le site. Après Kinshasa, il existe d’autres projets sur Lomé, Libreville, Abidjan et un orphelinat à Bangui. Ce dernier projet est le plus avancé parce qu’il y a déjà eu des contacts.
3 secteurs sont visés dans ce projet Miséricorde : L’emploi, la santé et l’infrastructure. Nous ne pouvons qu’encourager de telle initiative.
A qui le tour suivant ?
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mardi 10 août 2010
Le cas Koffi Olomide
En tant que musicien, Antoine Agbepa Mumba dit Koffi Olomide est un travailleur indépendant. Il va là où ses contrats signés l’appellent. Mais vu la stature acquise internationalement par le personnage, Koffi n’est plus n’importe qui en RDC. Rappelez-vous qu’il fit l’ouverture des infos de France 2 après avoir rempli Bercy ! C’est devenu un leader d’opinion, en bien ou en mal. Donc tout acte posé par lui est analysé et jugé au niveau de sa notoriété et de son adulation par ses fans mais aussi par ceux qui le détestent. Il est vrai que l’homme est connu pour ses capacités de provocation même envers ceux qui sont moins connus que lui mais il n’en demeure pas moins une vedette ayant raflé 4 trophées africaines en une soirée (Kora).
Ce qui scandalise les congolais qui ont réagit à sa dernière prestation rwandaise, c'est cette facilité à répondre à l'appel de l’ougando-rwandais Kagamé. Ce n’est pas sa 1ère fois en ce temps durant lequel les congolais pleurent des millions de morts, des opérations de viols massifs des femmes, et les crimes économiques de tous genres. Il n’est pourtant pas le seul musicien de la RDC à l’avoir fait.
Nos relations avec le Rwanda voisin, anciennement frère francophone, ne sont plus comme à l’époque où les rwandais se sentaient chez eux en RDC.
Pour ceux qui sont contre, participer à cette campagne présidentielle en faveur de Kagamé a été perçue comme « fouler nos morts aux pieds ». Venant d'une vedette de sa stature, ils se posent des questions sur son analyse de l’actualité. Les pour, disent que les relations avec le Rwanda ont été normalisées. D’où « Où est le problème ? »
Mais de tout ceci, en tout temps, il faudrait que les congolais aient souvenance de qui a fait quoi. Car Koffi n’est pas un précurseur en matière de campagne pour Kagamé. Il ne fait que reprendre le flambeau créé par le Député de Masi-Manimba Kin-Key Mulumba. Celui-ci n’ayant pas la notoriété de Mopao, beaucoup d’entre-nous n’y avait pas prêté attention. Kin-Key qui était le porte-parole du RCD-Goma et de l’ASD fut démis de ses fonctions et exclu en juillet 2002 pour indiscipline et trahison selon l’annonce faite par JP Lola Kisanga son adjoint de l’époque. Après quelques tiraillements avec ses compères, il annonça depuis Bruxelles la création de sa version RCD-Congo. Sans impact, il fut récupéré par Kagamé qui avait besoin d’un journaliste pour s’adresser à la majorité rwandaise qui parlait français. Ce qu’il fit pendant quelques années via son journal Soft-International alors que l’armée rwandaise de Kagamé menait des opérations meurtrières sur le sol de la RDC.
Aujourd’hui, en campagne, Koffi a montré aux rwandais quelques postérieurs rebondis des filles habillées du strict minimum avec sa main quelques fois égarée dans l’entrejambe. (Voir les images) Rajouter à cela quelques « Riiii ya !! », « Rwanda oyé », « Kagamé oyé », selon le système de « Tata bo ? », tout le monde est content. Le MPR aussi. Il ne restait plus qu’aux adversaires de Kagamé de signer avec MJ 30 pour équilibrer les exhibitions.
Que fera Koffi en cas d’invitation des rebelles de la Sierra Leone qui ont endeuillé le pays de sa maman Amy ? L’on vous répondra sûrement que c’est un travailleur indépendant, son métier est libéral. Les avis sont partagés selon que l’on n’aime ou pas. Pour le Rwanda, il pourra toujours dire que Lauren Hill aussi était là.
Au fait, habituellement, les congolais montrent le derrière pour maudire, Kagamé était-il au courant ?
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Ce qui scandalise les congolais qui ont réagit à sa dernière prestation rwandaise, c'est cette facilité à répondre à l'appel de l’ougando-rwandais Kagamé. Ce n’est pas sa 1ère fois en ce temps durant lequel les congolais pleurent des millions de morts, des opérations de viols massifs des femmes, et les crimes économiques de tous genres. Il n’est pourtant pas le seul musicien de la RDC à l’avoir fait.
Nos relations avec le Rwanda voisin, anciennement frère francophone, ne sont plus comme à l’époque où les rwandais se sentaient chez eux en RDC.
Pour ceux qui sont contre, participer à cette campagne présidentielle en faveur de Kagamé a été perçue comme « fouler nos morts aux pieds ». Venant d'une vedette de sa stature, ils se posent des questions sur son analyse de l’actualité. Les pour, disent que les relations avec le Rwanda ont été normalisées. D’où « Où est le problème ? »
Mais de tout ceci, en tout temps, il faudrait que les congolais aient souvenance de qui a fait quoi. Car Koffi n’est pas un précurseur en matière de campagne pour Kagamé. Il ne fait que reprendre le flambeau créé par le Député de Masi-Manimba Kin-Key Mulumba. Celui-ci n’ayant pas la notoriété de Mopao, beaucoup d’entre-nous n’y avait pas prêté attention. Kin-Key qui était le porte-parole du RCD-Goma et de l’ASD fut démis de ses fonctions et exclu en juillet 2002 pour indiscipline et trahison selon l’annonce faite par JP Lola Kisanga son adjoint de l’époque. Après quelques tiraillements avec ses compères, il annonça depuis Bruxelles la création de sa version RCD-Congo. Sans impact, il fut récupéré par Kagamé qui avait besoin d’un journaliste pour s’adresser à la majorité rwandaise qui parlait français. Ce qu’il fit pendant quelques années via son journal Soft-International alors que l’armée rwandaise de Kagamé menait des opérations meurtrières sur le sol de la RDC.
Aujourd’hui, en campagne, Koffi a montré aux rwandais quelques postérieurs rebondis des filles habillées du strict minimum avec sa main quelques fois égarée dans l’entrejambe. (Voir les images) Rajouter à cela quelques « Riiii ya !! », « Rwanda oyé », « Kagamé oyé », selon le système de « Tata bo ? », tout le monde est content. Le MPR aussi. Il ne restait plus qu’aux adversaires de Kagamé de signer avec MJ 30 pour équilibrer les exhibitions.
Que fera Koffi en cas d’invitation des rebelles de la Sierra Leone qui ont endeuillé le pays de sa maman Amy ? L’on vous répondra sûrement que c’est un travailleur indépendant, son métier est libéral. Les avis sont partagés selon que l’on n’aime ou pas. Pour le Rwanda, il pourra toujours dire que Lauren Hill aussi était là.
Au fait, habituellement, les congolais montrent le derrière pour maudire, Kagamé était-il au courant ?
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