Aujourd’hui, l’homme blanc est toujours là, mais ce n’est plus celui qui soignait le congolais de la maladie du sommeil, qui construisit des écoles, des hôpitaux, des foyers sociaux, les chemins de fer, qui donnait des rations ‘madesu ya bana’ aux militaires de la force publique, qui nous amena le football, des prêtres comme éducateurs, la radio, les seuls trains qui roulent encore aujourd’hui on ne sait trop comment, qui créa les parcs nationaux dont Virunga le plus vieux d’Afrique, qui construisit les stades de foot du pays hormis celui des chinois. Etc. Mais qui usa aussi beaucoup du fouet et de la chicotte pour obtenir certains résultats.
Donc, l’homme blanc est toujours là mais ce n’est plus le colonialiste belge mais l’homme d’affaire de tout horizon et qui a ramené son copain jaune. Et qui, bien plus, ne parle plus que politique sans s’enquérir de la maladie du sommeil. Il parle plus des mines que de la malaria ou de la bilharziose. Aux indépendantistes de se prendre en charge.
Et le congolais, est-il toujours là depuis l’indépendance ? Oui malheureusement, il est là et libre ! Tout le problème est là. C’est à croire que la liberté est une grave maladie qui détruit le congolais, politiciens compris.
Colonisé, il a construit tout ce qui était constructible. Même pour le blanc. Il a même aidé à gagner deux guerres mondiales pour que le monde reste libre.
Libre lui-même, le congolais a détruit tout ce qu’il avait construit à la sueur de son front. C’est à croire que le colon était parti avec le verbe ‘entretenir’. Rien n’a été entretenu. Si, quand même, les 2èmes bureau. A part ça, rien. Et le rêve de cette jeunesse sur la photo?
Et si en guise de fête nous commencions par rendre tous les biens que nous avions volé aux étrangers durant la parodie de la zaïrianisation ? Aussi rendre les écoles aux églises qui les avaient construites? Ne fut-ce que pour nous soulager la conscience, ne serait-ce pas le début d'une bonne fête ?
@+ sur http://www.rd-congo.info/ dit le fouineur de la RDC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire