lundi 26 avril 2010

Belges Honte à Vous ! (BHV)

Pour ceux qui ne le savent pas, la Belgique est le pays d’origine d’un certain Karel de Gucht. Homme donneur de leçon par excellence, capable de changer les dirigeants politiques de la RDC du moment en bien par ses conseils éclairés et ses déclarations à tout va. Tout un programme, rien que ça.
En novembre 2008, alors qu’il était encore ministre, il fut accusé de délit d'initié dans l'affaire de la faillite de la Banque Fortis. L’homme aurait retiré ses titres en banque avant l'annonce publique des problèmes. Lui rétorquera : la farce Fortis m’a coûté 85 000 euros. Rien que ça. Nul n’est prophète chez lui.
Ceci pour vous parler de cette Belgique qui aurait dû être un modèle pour le Congo de Simon Kimbangu selon le monsieur ci-haut cité. Mais force nous est de constater, n’en déplaise à mbuta de Gucht, que ce pays et ses dirigeants ne sont pas des exemples à suivre. En tout cas pas dans ce qu’il nous montre aujourd’hui. Suivez plutôt.
Le gouvernement belge vient de tomber à cause d’une sombre histoire de découpage basé sur une morne abréviation : BHV.
Pour ceux qui découvrent cette particularité belge, BHV veut simplement dire Bruxelles-Halle-Vilvoorde. C’est un arrondissement électoral et judiciaire bilingue. Différemment dit, on peut y voter et pour des francophones, et pour des néerlandophones. On peut aussi s’y faire juger dans ces deux langues. Ceci concerne les 19 communes de Bruxelles et les 35 communes du Brabant flamand. Cet arrondissement existe depuis la création de la Belgique en tant qu’Etat, plus de deux siècles. Or à l’origine (1830), le français était la seule langue officielle. En 1898, le néerlandais acquiert aussi ce statut. Les uns s’étant installé chez les autres et vice-versa, des facilités furent accordés au deux camps là où ils résidaient et procréaient. Jusque là, rien de spécial.
Le hic viendra lorsque les francophones se mirent à pulluler dans les territoires flamands sans volonté d’intégration allant jusqu’à devenir des bourgmestres élus parlant français. O crime !
D’où cette demande flamande : Scinder BHV en B et HV. Bruxelles restera bilingue (Comme c’est la capitale) et HV deviendront unilingues (Car en territoire flamand). Légitime me direz-vous pour garder ses terres. Se méfient-ils du cas Kosovo ?
Mais cette demande est devenu une grosse épine empoisonnée capable de faire tomber des gouvernements pour un oui ou un non. Le dernier tombé était dirigé par un métis Yves Letermes : Mi-wallon, mi-flamand mais qui se croit 100 % flamand. Toute ressemblance avec un congolais connu évité.
En Belgique, il y a seulement trois tribus : Les Wallons (Francophones), les Flamands (Néerlandophones) et Les Germaniques (Allemands). Les derniers cités sont comme les Banyamulenge au Congo, mais au contraire de ceux-ci, ils reconnaissent d’où ils viennent et n’embêtent personne. Cependant, les deux premiers passent leurs temps à se taper dessus.
Imaginez cette situation au Congo avec ses quatre langues nationales, ses plus que 450 tribus répertoriées parmi d’autres ignorées et autant des dialectes. Sans oubliez ses métis issus des croisements tribaux et étrangers via des mariages. O galère !
Heureusement qu’un gouvernement n’est pas encore prêt de tomber au Congo à cause d’une telle histoire. Imaginez-vous Nzanga Mobutu ou Adolphe Muzito quitter le gouvernement parce que certains veulent imposer le swahili à Kinshasa? Vous pouvez toujours rêver.
Allez les « Ba noko », prenez-nous en exemple pour une fois ! La présidence de l’Europe approche, sinon vous serez la risée de tous. N’oubliez pas que l’union fait la force.
@+ sur www.rd-congo.info dit le fouineur de la RDC

3 commentaires:

  1. La difference est que les germaniques ne sont pas lynchés comme la chair à saucisses comme les banyamulenges en RDC.et puis lorsque les banyamulenge sont venus dans les plateaux de Minembwe, la RDC n'existait pas ,on ne pouvait meme pas imaginer a cette periode que le mundibu du bas-congo ,le tpoke de haut-cong et le karunda du Katanga seraient un jour compatriote

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  2. Oui, la RDC n'existait pas mais la conference de Berlin avait deja eu lieu et l'Etat Independant du Congo existait deja tout comme le Rwanda-Urundi.
    Pourqoui les Banyamulenge ont-ils honte de leurs origines? Ils veulent se faire passer pour des Congolais mais passe leur temps a les insulter.
    Assez de ces distractions. Il n'y a jamais eu au Congo une tribu qui s'identifie par un lieu ou un site.
    Toutes les trbus congolaises ont en prime un dialecte qui les identifie. Quel est le dialecte de Banyamulenge?
    Banyamulenge signifie litteralement
    ceux qui sont venus de Mulenge.
    Dans votre commentaire vous reconnaissez que vous n'etes pas venus de mulenge mais que vous vous etes installe a Mulenge. D'ou etes-vous venus alors?

    Un Congolais est toujours fier de ses origines malgre les circonstances du moment.

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  3. jaime beaucoup la belgique jaimerais bien aller un jour pour decouvrir ce pays connaitre sa culture et de vivre des chose exceptinnelle

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